Presque 10 ans que le Mali est plongé dans une crise politico-sécuritaire qui découle d’un déficit d’Etat. Pour sortir de cette situation, il faut plus de patriotisme et un sens élevé de responsabilité.
Après le 2è coup de force qui a propulsé Assimi Goïta au sommet du pouvoir et consacré Choguel Kokalla Maïga Premier ministre, les relations entre le Mali et la communauté internationale vacillent.
En plus de la suspension du Mali des instances de la Cédéao, des sanctions contre des personnalités maliennes, notre pays reste sous la menace d’un embargo si jamais un chronogramme n’est pas disponible avant le 12 décembre, date du prochain sommet de la Cédéao à Abuja.
En plus de la pression internationale, il y a aussi une pression politique à l’interne. Depuis quelques temps, une guerre est déclenchée contre le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, considéré par une partie de la classe politique dont l’Adema-PASJ comme le pourfendeur des acquis démocratiques. Cette classe politique est convaincue que le Premier ministre veut la mettre hors du jeu parce que certains de leurs leaders sont entendus ou en voie de l’être par les autorités judiciaires dans le cadre des détournements multiples opérés sous l’ancien régime. Il s’agit pour eux de détourner l’attention des populations en voulant faire croire qu’ils sont victimes. Mais certains se demandent ils sont victimes de quoi ? Sont-ils poursuivis par la justice pour détournements de fonds ou pour délit d’opinion ?
Aujourd’hui cette équipe de transition conduite par le duo Assimi et Choguel K. Maïga est une opportunité pour le Mali et les Maliens de poser les jalons du Mali-Kura.