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Après sa condamnation avec sursis : Issa Kaou N’Djim appelle au rassemblement autour du Mali
Publié le lundi 6 decembre 2021  |  Le Pays
Arrivée
© aBamako.com par DR
Arrivée de M. Issa Kaou Djim, le président de l`ACRT, au tribunal de la commune IV du district de Bamako pour son procès
Bamako, le 29 octobre 2021. Interpellé le mardi 26 octobre, puis placé sous mandat de dépôt le jeudi 28 octobre pour ``flagrant délit de déstabilisation des autorités``, Issa Kaou Djim, président de l`ACRT et 4è vice-président du Conseil National de la Transition (CNT) est arrivé au tribunal de la commune IV du district de Bamako pour son procès.
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Comme annoncé dans notre parution de la semaine dernière, le tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako a rendu public, dans l’après-midi du vendredi 3 décembre 2021, son délibéré sur l’affaire Issa Kaou N’Djim, ex-4ème vice-président du CNT (organe législatif de la transition).Les magistrats, ayant estimé que le leader politique demeure coupable des faits à lui reprochés, lui ont infligé une peine de 6 mois avec sursis, en plus d’une amende de 500.000f CFA.

« Je rends grâce à Allah, le tout Puissant et très miséricordieux. Je profite aussi pour remercier les Maliens de l’intérieur comme de l’extérieur qui ont souci de ce pays », a-t-il dit à sa sortie de la salle d’audience. Selon Issa Kaou N’Djim, ce pays a besoin de l’union sacrée autour de la réconciliation et du vivre ensemble. Mais le Mali a surtout besoin à ce que les gens continuent à aider les forces armées maliennes. Ce, dit-il, pour qu’elles font face à la menace qui est en train de poser énormément de pertes tant parmi les militaires que sur les civils. En tant que politique, il a également estimé que le pays doit aller à l’essentiel. « Aller à l’essentiel pour moi, c’est de créer les véritables conditions de réconciliation. Nous respectons la position de tous ceux qui ne nous ont pas compris », a-t-il dit. Puis de déclarer avoir pardonné celles et ceux qui lui ont fait du tort : « Ceux qui nous ont vilipendé et insulté, nous les pardonnons. Nous remercions ceux qui nous ont soutenu aussi ». L’homme ayant frôlé à une condamnation ferme dit remercier la classe politique et sa famille politique(ACRT) pour leurs soutiens. La grandeur d’un homme n’est pas la violence, mais plutôt d’être ceux qui proposent des solutions de sortie de cette crise, soutient le beau-fils de l’imam de Badalabougou, en l’occurrence Mahmoud Dicko. Ce qui amène l’ex-4ème vice-président du CNT à maintenir ceci : « Nous voulons être dans le camp de ceux qui ont des idées de sortie de crise. Le Mali a besoin de se réconcilier avec le monde aujourd’hui. Le Mali a besoin de trouver les voies et moyens pour juguler l’insécurité. Le Mali ne peut pas vivre en autarchie ».Puis d’ajouter : « Nous pensons que le plus important aujourd’hui est de créer les conditions d’organisation des élections transparentes et crédibles, pour que nous sortons de cette situation ». Quant à la peine prononcée à son encontre par les magistrats, Issa Kaou N’Djim évite de commenter la décision en ces termes : « Je laisse le peuple malien apprécier ». Ainsi, pour des faits qualifiés « d’atteinte au crédit de l’Etat, trouble à l’ordre public et incitation à la désobéissance civile », le président de l’Appel citoyen pour la réussite de la transition(ACRT) a, peut-on le dire, ainsi mordu la poussière, devant ce tribunal de grande instance de la commune IV de Bamako. Les magistrats lui ont condamné à 6 mois d’emprisonnement avec sursis, en plus d’une amende de 500.000F à payer. Qualifié par les uns et les autres de « politique », ce procès déclenché en date du vendredi 29 octobre dernier avait copieusement fait l’objet de pas mal d’interprétations et de cancans, en particulier sur la scène politique. Ils étaient d’ailleurs nombreux à condamner l’arrestation de l’ex-N°10 du M5-RFP (M. N’Djim), ces leaders politiques qui se disaient persuadés que la poursuite, déclenchée par le procureur Idrissa Hamidou Touré, était « une atteinte à la liberté d’opinion et d’expression en République du Mali ».

Mamadou Diarra

Source : LE PAYS
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