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Mali : Dr Oumar Mariko en garde à vue pour « propos injurieux via les réseaux sociaux »
Publié le lundi 6 decembre 2021  |  L’Essor
Accusations
© aBamako.com par Momo
Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration
Bamako, le 07 Aout 2014. Accusations d’assassinat, de tentative d’assassinat, de meurtre, de séquestration, les Avocats d’Oumar Mariko.
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Le président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi), l’ancien député élu à Kolondièba, Dr Oumar Mariko, et deux autres personnes ont été longuement entendus, ce lundi 6 décembre, avant d’être placés en garde à vue à la brigade de la gendarmerie du Camp I de Bamako. Il s’agit d’Aboubacar Camara, administrateur du groupe réseau Kayira et le cyber activiste Boubacar Soumaoro dit (Bouba Fané).


Cette interpellation fait suite à un enregistrement vocal qui défraie la chronique sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Dans ce vocal, on entend une voie attribuée à Dr Oumar Mariko, s’en prendre au Premier ministre Choguel Kokalla Maïga à travers des propos « injurieux et grossiers ». Selon certaines analyses sur les médias sociaux, l’enregistrement controversé objet de l’interpellation, serait une réaction de son présumé auteur, à un autre vocal devenu « viral » sur la toile à travers lequel des propos seraient attribués au chef du gouvernement, antérieurement à sa nomination comme Premier ministre.

L’information est confirmée par le substitut du procureur près le tribunal de Grande instance de la Commune IV de Bamako, Mamadi Tounkara. Cette interpellation du leader politique, s’inscrit dans le champ d’application de la loi n°2019-056 du 05 décembre 2019 portant répression de la cybercriminalité au Mali. Une disposition juridique qui met l’accent sur la protection des données à caractères personnelles, notamment l’enregistrement et la diffusion illégaux des conversations et autres images par voie de presse et sur les réseaux sociaux.

Durant toute la journée, des militants et sympathisants, venus apporter leur soutien aux interpelés, se sont amassés par plusieurs dizaine aux abords de l’unité d’enquête du Camp 1. Ils ont tenu des propos hostiles aux autorités de la Transition.


A. TRAORÉ
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