Cafo : La fin de la crise enfin !

News

Société

Article

Société

Publié le mercredi 8 decembre 2021 | Le Pays

© aBamako.com par FS
Première rencontre des membres de la CVJR
Les membres de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation se sont réunis pour la première fois le Jeudi 15 Octobre 2015 au siège de la CVJR. Photo: Madame DEMBELE Oulématou SOW, Commissaire

La guerre de camps qui a paralysé la coordination des associations et organisations féminines du Mali (Cafo) pendant des années a pris fin. Sous le leadership du Conseil National de la Société civile du Mali, un bureau unifié dirigé par Mme Dembélé Oulématou Sow a été mis en place. L’information a été donnée hier, mardi 7 décembre 2021, au siège du Conseil National de la société civile.

La Cafo est une et indivisible. C’est la nouvelle donne. Il n’y a plus de camp Mme Barry ni du camp Oulématou Sow. Il n’y a que la coordination des associations et organisations féminines du Mali (CAFO). Les femmes du Mali sont désormais unies pour toujours. C’est en tout cas ce qu’a été déclaré par le président du Conseil national de la société civile du Mali.

« Aujourd’hui est un grand jour pour nous. Dieu en est témoin. Et nous sommes les acteurs et les actrices de cette union entre les femmes du Mali », a déclaré Boureima Allaye Touré, tout souriant. La Cafo reste, la cafo demeure malgré les difficultés qu’elle a connu, a affirmé M. Touré. « Aujourd’hui, nous nous sommes réunis parce que des sœurs, des femmes compréhensibles ont accepté de faire la paix. La Cafo est unifiée pour toujours et à jamais », a annoncé le président du Conseil National de la Société civile du Mali avant d’ajouter :« Cette Cafo doit demeurer ». Pour lui, il n’y aura jamais de paix au Mali si les femmes sont divisées.

Le président du Conseil National de la Société civile du Mali a, par la suite, loué les qualités Mme Barry Aminata Touré et Mme Dembelé Oulématou Sow. Aussi, a-t-il conseillé le nouveau bureau à travailler à rencontrer toutes les faitières de la société civile, des institutions, des organisations… « La Cafo est une et indivisible, plus jamais qui ne s’est passé », a-t-il conclu.

Pour sa part, Mme Barry Aminata Touré, une personne ressource de la Cafo, a indiqué que de gros efforts ont été consentis pour cette union entre les femmes du Mali soit. « Nous sommes là pour vous démontrer notre détermination », a-t-elle déclaré. Selon elle, c’est uni que les femmes du Mali peuvent appuyer le gouvernement dans sa lourde mission pendant cette transition. La personne ressource de la Cafo a invité le gouvernement et tous les partenaires à accompagner la Cafo. « Femmes du Mali, unissons-nous. Nous démontrons qu’un autre Mali est possible », a-t-elle sollicité.

Le soutien de la Cafo pour une transition réussie

La présidente de la Cafo, dans son intervention, a exprimé sa joie de voir toutes les femmes du Mali unies. « Nous avons décidé de nous engager dans un processus réaliste en tant que membres de la Cafo, à nous tourner vers l’avenir, à coopérer, à se tolérer et à tirer un trait sur les mésententes du passé », a laissé entendre Mme Dembelé Oulématou Sow. Les femmes unies du Mali seront, selon la présidente de la Cafo, artisanes de la paix. « Nous allons le démontrer à l’épreuve dans un Mali uni dans sa diversité culturelle », a-t-elle indiqué.

Par ailleurs, Mme Dembélé Oulématou Sow a affirmé son soutien aux autorités de la transition. « Cette période de transition au Mali est une opportunité certaine pour nous les femmes de contribuer à la refondation de notre cher pays, le Mali ainsi qu’à sa reconstruction », a laissé entendre la présidente de la Cafo. Mais, elle a invité les autorités transitoires à sécuriser les populations et leurs biens.

La Cafo soutiendra, selon sa présidente, la réussite de la transition au Mali. « C’est l’occasion de réaffirmer ici notre engagement solennel à soutenir et à accompagner pour une transition réussie autour de la mise en mise en œuvre du Plan d’Action Gouvernemental », a laissé entendre Mme Dembélé Oulématou Sow avant de demander aux autorités transitoires d’impliquer les femmes dans la gestion du pays. « Ce sont les femmes qui, par l’intermédiaire de leurs organisations civiles, poussent les gouvernants à aller de l’avant. C’est pour dire que cette transition en cours a besoin de nous, les femmes, pour que nous jouons ce rôle de veille et de contrôle citoyens, d’accompagnement afin d’augmenter ses chances de réussite », a-t-elle conclu.

Boureima Guindo

Source: LE PAYS

Commentaires

Dans le dossier