Les habitants de Bandiagara ont reçu la visite d’une importante délégation interministérielle mercredi. Les ministres de la Défense, de la Réconciliation nationale, et le ministre délégué à l’action humanitaire se sont rendus dans cette ville du centre du pays. Après le massacre vendredi dernier de 31 personnes à Songho, près de Bandiagara, les habitants avaient entamé au début de la semaine un mouvement de désobéissance civile, afin d’exiger des autorités davantage de moyens pour la sécurité.
Depuis mardi, les services publics ne sont plus assurés à Bandiagara, en dehors des transports, des centres de santé et des commerces. Les habitants ont largement répondu à l’appel à la désobéissance civile lancé pour exiger des autorités une présence militaire plus importante.
Oumar Guindo, journaliste, est l’un des membres de la commission d’organisation du mouvement. « Les populations ont commencé à lancer ce cri il y a plusieurs années, à travers des marches, des pétitions, et les gens n’ont pas été entendus. Malheureusement, il y a eu l’événement du vendredi entre Songho et Bandiagara. Donc c’est ce qui a conduit à cette désobéissance civile. »... suite de l'article sur RFI