Le président du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), Dr. Oumar Mariko, ancien député, Bakary Camara de la Radio Kayira et l’activiste Boubacar SOUMAORO dit Bouba FANÉ ont été placés sous mandat de dépôt hier, mardi 7 décembre 2021. Ils sont poursuivis par le Procureur près le Tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako pour « Injures commises par le biais d’un système d’information et de communication; Violation du secret de la communication ; Diffusion d’injures et menaces ». Dans un communiqué rendu public, le 07 décembre 2021, le collectif des Avocats de la défense indique qu’il se « réserve pour l’instant le droit d’agir aussi bien contre le mandat de dépôt que contre l’ensemble de la procédure qui viole les règles de droit, les libertés et le caractère privé et confidentiel des échanges mis en cause ».
Après avoir passé plus de 24 heures en garde à vue au Camp I de Bamako, le tout premier secrétaire général de l’AEEM (Association des Elèves et Etudiants du Mali), Dr. Oumar Mariko, président du parti SADI (Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance), ancien député, Bakary Camara de la Radio Kayira et l’activiste Boubacar SOUMAORO dit Bouba FANÉ ont été placés sous mandat de dépôt hier, mardi 7 décembre 2021. Dans un communiqué rendu public, le 07 décembre 2021, les Avocats de la défense soulignent avoir assisté leurs clients respectifs (gardés à vue depuis quarante-huit heures à la Brigade de Recherche du Camp I de la Gendarmerie de Bamako), ce jour 7 décembre 2021, par-devant le Procureur près le Tribunal de grande instance de la Commune IV du District de Bamako. Selon ledit communiqué, lesdites personnes ont fait l’objet d’un mandat de dépôt décerné par le Procureur près le TGI (Tribunal de Grande Instance) de la Commune IV du District de Bamako, dans le cadre d’une procédure poursuivie contre elles pour : Injures commises par le biais d’un système d’information et de communication; Violation du secret de la communication ; Diffusion d’injures et menaces.
Les Avocats commis pour la défense desdites personnes ont pris acte de la décision de placement sous mandat dont ils contestent par ailleurs le bien fondé et la légalité. « Les Avocats entendent se concerter en premier, puis, en rapport avec leurs clients, se réservent pour l’instant le droit d’agir aussi bien contre le mandat de dépôt que contre l’ensemble de la procédure qui viole les règles de droit, les libertés et le caractère privé et confidentiel des échanges mis en cause », révèle le communiqué des avocats de la défense.
Selon le Bureau Politique du SADI, l’interpellation par la gendarmerie de leur camarade Oumar Mariko, Président du parti SADI dans ces conditions, reste « l’expression du mépris et de la haine que les autorités nourrissent à l’encontre de toutes organisations ou de personnes critiques de leur incompétence et cécité » politique. A cet effet, la direction du parti SADI et ses militants et sympathisants protestent avec la dernière vigueur contre l’interpellation « fracassante » de leurs camarades Oumar Mariko et Aboubacar Camara et appellent les autorités à la retenue et à la protection des droits et libertés de tous les citoyens de la République.