PolitiqueAffaire de l’achat des équipements militaires et de l’avion présidentiel: Soumeylou Boubèye Maïga présenté de nouveau devant un juge aujourd’hui
Depuis le 26 août 2021, Soumeylou Boubèye Maïga séjourne à la Maison Centrale d’Arrêt de Bamako. L’ancien Premier ministre est présumé coupable dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires. Il sera présent à nouveau aujourd’hui devant un juge aujourd’hui.
Le président du parti Alliance pour la Solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP) est en prison depuis plus de trois mois. Il sera aujourd’hui devant un juge par rapport aux faits qui lui sont reprochés dans l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires. A l’époque, il était ministre de la Défense et des anciens Combattants, avant de devenir le chef du gouvernement. Son nom est cité aussi dans des détournements de fonds publics lors de l’achat de nombreux biens pour l’État. Pendant son audition au pôle économique et financier, l’ancien Premier ministre alias « le Tigre de Badala » n’a pas pu convaincre le juge. Raison pour laquelle il se trouve actuellement en geôle à Bamako-coura où il séjourne depuis bientôt 100 jours, privé de liberté.
L’homme, qui incarne l’espoir pour les militantes et militants de son parti pour un nouveau Mali, se trouve actuellement dans les maillons de la justice à cause du rapport du Vérificateur général pendant que d’autres présumés candidats sont remuants sur la scène politique.
Mais l’ancien Premier ministre du régime défunt n’est pas le seul inculpé dans cette affaire d’achat des équipements militaires et de l’avion présidentiel. Il y a Bouaré Fily Sissoko, ancienne ministre de l’Économie et des Finances et Mamadou Camara, ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, qui sont aussi aux arrêts à cause de cette affaire. Bouaré Fily Sissoko est dans la prison de Bollé et les deux autres ; Soumeylou Boubèye Maïga et Mamadou Camara sont à la MCA (Maison Centrale d’Arrêt).
Actuellement, celles et ceux qui sont cités dans les différents rapports du Vérificateur général passent des nuits blanches.