« À l’heure où notre pays traverse une de ses périodes les plus critiques, j’apprends avec consternation les terribles accusations d’Adama Diarra, membre du Conseil National de Transition. À ses dires, les élus CODEM seraient derrière les tueries de Songho, près de Bandiagara.
De tels propos qui viennent après tant d’autres sont d’une irresponsabilité que je ne pourrais nommer dans un contexte aussi embrasé.
Je les condamne avec la plus grande fermeté. D’une part, il banalise l’horreur et d’autre part il ne tient pas compte du deuil des familles.
J’invite la justice, comme elle l’a fait dans d’autres situations, à se saisir de ce dossier qui ne fait que creuser un peu plus la division des maliens et n’augure absolument rien de bon dans notre pays.
Au nom de mon Parti, je me réserve le droit de donner des suites judiciaires pour diffamation et menaces graves. J’en appelle également à la vigilance et à la mobilisation générale de nos militants», a posté le président de la CODEM, Housséini Amion Guindo dit Poulo