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Morila S.A. : « C’est la méconnaissance des textes qui pousse certains à manifester contre les responsables de la mine »
Publié le vendredi 10 decembre 2021  |  Le Républicain
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La mine de Morila, qui était destinée à la fermeture à l'horizon 2020 et 2021 pour se transformer en un center agrobusiness, a finalement trouvé un nouvel investisseur, FREFINCH, qui a reprise les activités après le départ de la compagnie Barrick. Selon Drissa Arama, DG de Morila SA, depuis mars 2017, la Mine de Morila a connu beaucoup de péripéties ces derniers temps. « La fermeture était prévue en décembre 2020 ou en mars 2021 au plus tard, car l'investisseur Barrick avait jugé que la mine de Morila n'était plus économique, mais nous avons eu la chance de convaincre un autre investisseur FIREFINCH, une compagnie junior a pris possession de la mine et a développé certaines recherches géologiques pour pouvoir continuer les activités. Actuellement, nous sommes en train de viser une nouvelle vie de la mine d'une dizaine d'années. Avec cette nouvelle perspective, les attentes des gens sont en train de grandir du jour au jour. Chacun veut avoir sa part. Ce qui n'est pas possible, tout a choisi qui a provoqué les manifestations de certains jeunes au sein de la communauté et des désinformations ont certainement envenimé la situation », at-il indiqué. Pour lui, chaque Malien doit avoir sa chance de travailler dans la mine. Selon le code minier, dira-t-il, l'emploi non qualifié doit être 100% Malien, mais nous sommes en train de donner 100% à la communauté. « Notre politique est que les habitants de la localité tireront le maximum de profit de l'activité aurifère. Nous avons développé un programme de recrutement dans la communauté et aussi développé des projets de développement communautaire dans les domaines de la santé, de l'éducation, de l'agriculture, de l'élevage, de l'art et la culture pour que la communauté peut profiter de cette activité. Nous sommes en train de développer des programmes de formation de jeunes dans la communauté, dont 4 sur 8 stagiaires sont déjà prêts à conduire des moteurs lourds », at-il expliqué. Selon le directeur, la mine de Morila a construit des salles de classe, des centres de santé, des forages dans plusieurs localités par les activités de la mine et contribue à plus 500 millions de francs CFA par an, répartis entre la région, cercle dont plus de 300 millions de francs CFA dans les communes directement liés.

Une franche collaboration entre la mine et les élus

Un élu local rencontré, Tènèman Diarra, maire de la commune rurale de Wola, a expliqué que la collaboration entre la mine de Morila et les élus est très bonne. « Le constat est là, vous êtes arrivés ce matin à l'improviste, mais vous nous avez trouvé tous ensemble en réunion : les élus, l'administration et les agents de la mine. Donc, la collaboration est franche. La mine ne fait rien sans nous consulter », at-il dit. Avant d'ajouter que concernant l'analyse de l'eau, les élus des localités ayant eu leur propre contre analyse pour voir si l'eau n'aura pas d'effets néfastes sur la population, sur les aquatiques et sur les animaux jardinage, parce que les élus sont les représentants de la communauté. Mais, ajoute-t-il, les résultats ont prouvé que l'eau concernée n'a pas de conséquence grave. « Grâce à la mine, nous avons construit une direction d'école, une maternité, un dispensaire avec pharmacie, un fourrage. La contribution de la mine par rapport au paiement des impôts et patentes s'élève à 26 millions par an. C'est la méconnaissance des textes qui poussent certains à se manifester contre les responsables de la mine sinon il n'est écrit nulle part que les habitants doivent être uniquement détectés par la mine », at-il soutenu.

L'administration impliquée dans les activités de la mine

Mme Traoré Fatou Traoré, sous-préfet de Sanso, a indiqué qu'il y a une bonne collaboration entre la mine et l'administration de Sanso. Pour elle, l'administration est fortement impliquée dans toutes les activités de la mine de Morila SA, car l'administration est ici dans le cadre de l'appui conseil et du contrôle de la légalité. « Il y a 4 villages qui sont affectés par l'activité minière : Morila, Domba, Sanso et Fingola. Dans toutes ces localités, il y a des Comités locaux de développement (CLD) et des fonds à gérer sous l'œil vigilant de l'administration », at-elle dit. Par rapport au recrutement, selon Madame, le chef d'Arrondissement de Sanso, la mine recrute à plus 100% dans la communauté concernant la main d'œuvre non qualifiée, mais le recrutement de la main d'œuvre qualifiée concerne tous les Maliens dont la communauté est privilégiée en cas de compétence égale.

Moussa Dagnoko

Source : Le Républicain
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