Les organisations membres du CSP en l’occurrence la CMA, la Plateforme et la CMI après plusieurs tentatives d’aboutir à un consensus politique avec les autorités de Transition autour du processus d’organisation d’Assises Nationales consacrées à la Refondation du Mali, informent l’opinion nationale et internationale que l’approche d’organisation mise en place de façon unilatérale par le Gouvernement a exclu les mouvements signataires.
L’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du Processus d’Alger, principale référence politico-juridique de nos liens avec les autorités centrales bien que placé au dernier plan des priorités réelles du Gouvernement actuel, devait en tant qu’un des projets pertinents de refondation du Mali servir d’acquis au profit du processus de réformes. C’est dans cet esprit et de bonne foi que nous avions concrétisé notre accompagnement à la Transition suite aux engagements annoncés par celle-ci en Août 2020.
Le CSP remarque également l’exclusion et la non prise en compte d’importants acteurs de la vie politique malienne malgré leur disponibilité à accompagner ces assises.
Au regard de ce qui précède le CSP déclare que les conclusions des assises nationales de la refondation sous leur forme actuelle ne sauraient nullement engager ses organisations membres.
Le Cadre Stratégique Permanent présente ses condoléances au peuple Malien pour l’acte barbare perpétré par des bandits armés contre des populations civiles à Songho (Bandiagara) ayant occasionné la mort de plus d’une trentaine de personnes innocentes et à la MINUSMA pour le décès de 7 casques bleus sur l’axe Sévare-Douentza.
Le CSP réitère sa disponibilité et son engagement pour la relance du processus de paix gage du retour définitif de la paix et de la cohésion sociale.