Les représentants des faitières ont transformé la presse en une marmite. Du coup, elle a basculé dans la médiocrité et la gabegie. Lorsque les directeurs de publication de journaux de parution irrégulière deviennent les représentants de la presse, lorsque des journalistes de moralité douteuse sont les représentants de la presse dans les institutions, lorsque ceux qui ont détourné les fonds alloués à la presse à leur profit parviennent au firmament de leur gloire grâce au vol de la chose publique, lorsque des patrons de presse sont membres d’un comité exécutif d’un parti politique et assurent la mission de chargé de communication ? Des équipements offerts à la presse ont miraculeusement disparu. La radio de la Maison de la presse est devenue la propriété d’un patron de presse. Il faut prier fort pour la presse malienne. C’est sa mort programmée.