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Cérémonie d’investiture au stade du 26 mars : lorsqu’IBK et son clan humilient le Mali sur l’autel des nations
Publié le vendredi 27 septembre 2013  |  Zénith Balé


© aBamako.com par A.S
Festivités marquant l`Investiture du Président IBK
Bamako, le 19 septembre 2013 au Stade du 26 mars. Le Président Ibrahim Boubacar Keita a fêté en compagnie de ses pairs venus d`Afrique et d`Europe, son investiture à la magistrature suprême du Mali.


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. Annulation du défilé militaire
. Disparition de la voiture de commandement
. Service protocolaire indécent
. Manque de chaises pour des invités d’honneur
. Insulte grossière d’un membre du cabinet à l’encontre d’autres invités
. Bisbille entre gardes du corps (Mali et Congo)
« La bonne nuit se sait dès le crépuscule », affirme un adage bambara. Après l’omission du 4 septembre qu’il rectifie le 19 septembre, IBK et son clan ont humilié le peuple malien. C’est la raison principale qui a précipité le départ de plusieurs Chefs d’état dans leur pays respectif. Chamboulant du coup leur programme aussi bien au Mali que chez eux. Il a suffi pour nous de suivre les communiqués passés sur les antennes de leur TV nationale. Au sujet de leur départ et de leur retour.
Venus en grand nombre à Bamako à cause de la présence du président français, les uns et les autres (présidents) ont été vite déchantés par la tournure des événements. Alors, sans attendre, ils prirent leur avion pour se chercher. Non, sans se manifester d’une manière ou d’une autre.
La cérémonie du 19 septembre dernier tenue au stade du 26 mars continue d’alimenter les débats. Tellement qu’elle fut un échec à mettre dans les oubliettes de l’histoire contemporaine de notre pays. Présents et attendant le défilé militaire, les Chefs d’état ou représentants de gouvernement l’ont été sevrés. Et pire, sans raison valable. Comme si cela ne suffit pas, la voiture de commandement a brusquement disparu. Renseignement pris, il nous a été indiqué qu’elle serait tombée en panne. Laquelle ? Nous l’ignorons. Homme de poigne et très protocolaire comme il est qualifié, IBK tombe dans l’incertitude jusqu’à proférer des menaces à l’endroit de certains porteurs d’uniformes. Pire, son protocole a été indécent. Explication, à quelques heures de l’événement, le grand chamboulement. Tout simplement que certains auraient servi aussi bien ATT que Dioncounda.
N’ayant pas fait le grand déplacement, les Maliens ont été humiliés. Puisque les ministres des affaires étrangères du Faso et de la RCI et également Henriette Diabaté (Grande chancelière de l’Ordre national de la République de Côte d’Ivoire) n’ont pu avoir de quoi s’asseoir que grâce à certaines bonnes volontés maliennes. Pour alors ne rien régler, un doyen de la presse (présidence de la République) s’en est pris à des invités. Il les a copieusement insultés. Sans aucune raison valable sauf qu’ils se sont installés comme tous les autres invités et qu’ils ne lui ont pas respecté.
Cependant, contrairement à la visite de feu Kadhafi sous Moussa Traoré où certaines gardes du corps du guide ont mordu la poussière, la bisbille entre les gardes du corps de Denis Sassou NGuesso et ceux d’IBK a failli tourner au vinaigre. Le salut a été l’intervention héroïque de Sassou pour sauver une cérémonie à vite oublier.
POURQUOI CET ECHEC ?
Se croyant très populaire avec son score à la soviétique, IBK a, à notre entendement, négligé l’organisation de cette cérémonie. Qui, pour autant, pouvait lui apporter un véritable crédit. Il ne suffisait qu’à confectionner quelques tee-shirts avec son effigie et remplir le stade pour corroborer sa victoire. Malheureusement, sans affirmer que la cérémonie fut sabotée, il est quand même possible de dire qu’elle a été négative. Et qu’IBK et son fameux clan, familles et amis ont humiliés le Mali. D’autant plus qu’IBK a omis le nom de certains présidents dans son discours en les frustrant, grave il a négligé tous au profit de Hollande. N’acceptant pas cette humiliation, certains Chefs d’état prirent directement le chemin de l’aéroport international de Bamako Sénou. Arrivés en catastrophe, ils prirent leur avion pour regagner leur patrie.


B. DABO

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