Hier, mardi 14 décembre 2021, dans le cadre du retrait de l’opération Barkhane, l’armée française a rendu sa base de Tombouctou à l’armée malienne, huit ans après le lancement de l’opération serval en janvier 2013 pour stopper l’avancée des terroristes au Mali.
Après Kidal et Tessalit, l’armée française a quitté Tombouctou hier. Cela entre, selon les autorités françaises, dans le cadre de l’adaptation du dispositif militaire français déployé dans la bande sahélo-saharienne, actée en juillet 2021 par le président de la République et par ses homologues du G5 Sahel. « Comme à Kidal et Tessalit, ce transfert a été progressif et étroitement coordonné avec les Forces armées maliennes, qui disposent d’une garnison solide à Tombouctou, et avec la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), qui y déploie près de 2 200 soldats en permanence », selon un communiqué de l’état-major des armées françaises. Comme à Kidal et à Tessalit, précise le communiqué, cette nouvelle étape dans l’adaptation du dispositif militaire français dans la bande sahélo-saharienne a été conduite dans de très bonnes conditions de dialogue avec les forces partenaires. « Elle n’a pas rencontré de difficultés particulières. Elle marque la fin de la présence des unités de la force Barkhane dans le Nord du Mali. »
Pour l’état-major des armées françaises, le nouveau dispositif militaire français reste structuré autour de deux axes : la lutte contre les groupes armés terroristes et la montée en puissance des armées partenaires. « Il a pour objectif d’aider nos partenaires sahéliens à contrer la menace terroriste qui cherche à s’étendre du Sahel vers le sud et vers les pays du golfe de Guinée… »
Pour rappel, c’est en janvier 2013 que la France a lancé l’opération Serval en soutien aux autorités maliennes, confrontées à l’avancée de groupes terroristes.