Sous le thème : « 30 ans de lutte en faveur des droits humains au Mali », Amnesty international a démarré les travaux de présentation de ses rapports annuels. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée le 11 décembre 2021 à Bamako. L’objectif est de faire une autocritique des rapports en vue de dégager des nouvelles perspectives.
Cette présentation a concerné le rapport de l’assemblée générale annuelle ; moral ; d’activités ; financier ; le rapport des commissaires aux comptes et celui des sous-commissions.
Au regard des traités ; les actions de plaidoiries pour la libération des prisonniers parmi d’autres, l’Amnesty pense avoir réussi sa mission de défense de droit.
« En 30 ans d’existence au Mali, nous pensons avoir réussi notre mission, celle de veiller au respect des droits humains. Dans le cadre de la défense et de la promotion des droits humains, plusieurs activités ont été menées par Amnesty international, des campagnes mondiales pour faire adopter des textes notamment le statut de Rome créant la CPI, le traité sur le commerce des armes, des actions de plaidoyer pour la libération des prisonniers, des actions de formation et d’éducation aux droits humains et la mise en place de beaucoup de groupes et pré-groupe locaux à travers le pays », a affirmé Alassane Traoré, président de d’Amnesty Mali.
Dans son allocution, il exhorte les jeunes générations militantes et sympathisantes d’Amnesty à tenir le flambeau que leurs aînés leur ont légué.
« Le mouvement au plan international a adopté des nouveaux objectifs stratégiques. Amnesty Mali a défini un cadre stratégique 2022-2025. Dans ce programme d’activité, nous avons tenu aux priorités mondiales qui ont trait à la liberté d’association et de réunion, à la non-discrimination et l’égalité pour tous. Autour de ces thématiques, nous avons défini des projets qui en plus de ceux déjà en cours comme Observatoire citoyen contre l’impunité pour la redevabilité (Occipre) et le soutien à la lutte contre l’impunité (SLIM). A cela s’ajoutent les campagnes mondiales à l’horizon notamment sur les sujets de réfugiés et de migrants et de déplacés », a informé Hamane Touré, directeur exécutif d’Amnesty Mali
Selon lui, cette assemblée est une instance qui rassemble tous les délégués et groupes locaux du pays qui viennent échanger autour des rapports pour les valider et se plancher sur le plan d’action pour l’année prochaine. Il précise que c’est aussi à la fin des objectifs stratégiques du mouvement 2016-2020.
Les anciens présidents d’Amnesty se réjouissaient d’être conviés à cette 30ème assemblée au cours de laquelle ils ont partagé leur expérience et leurs conseils avec leur jeune génération.
« Je suis très content de la façon dont cette assemblée a été organisée et surtout l’idée que les membres d’Amnesty international ont eue, d’appeler les anciens présidents pour parler de l’historique d’Amnesty au Mali. Il faut que les jeunes sachent que leur organisation est bénévole. Le travail d’Amnesty consiste à aider les personnes en détresse. Les gens ne doivent pas le voir comme un gagne-pain. Il faut que le système de bénévolat puisse continuer pour qu’on puisse avoir plus de membres », a fait savoir Saloum Traoré, 1er directeur d’Amnesty international Mali.