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Bamako prépare sa réponse après le retrait des groupes armés des négociations
Publié le vendredi 27 septembre 2013  |  AFP


© aBamako.com par A.S
Mali: le président IBK a présidé lundi son premier conseil des ministres
Bamako, le 09 septembre 2013 au palais de Koulouba. Le président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita dit IBk, a présidé son premier conseil des ministres, au lendemain de la formation du gouvernement dirigé par le Premier ministre Oumar Tatam Ly.


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BAMAKO, 27 sept 2013 (AFP) - Le gouvernement malien préparait vendredi sa
réponse à l’annonce faite la veille par des groupes armés touareg et arabe de
la suspension de leur participation aux discussions prévues dans un accord
signé en juin avec Bamako, selon des sources officielles dans la capitale
malienne.

"On s’attend à une déclaration", dans la journée, a indiqué une source
jointe à la présidence malienne, tandis qu’un responsable gouvernemental a
indiqué que ses services travaillaient sur une déclaration officielle.
Aucun commentaire n’avait pu être obtenu d’autres sources dans l’immédiat.
Le président malien Ibrahim Boubacar Keïta séjournait vendredi aux
Etats-Unis dans le cadre de l’Assemblée générale des Nations unies. En prêtant
serment le 4 septembre, il avait affirmé que la réconciliation nationale était
une priorité "pressante" de son mandat, après une élection présidentielle
ayant bouclé 18 mois de crise politico-militaire au Mali.

Dans un communiqué conjoint daté de Ouagadougou jeudi, trois groupes armés
- deux touareg, un arabe - ont annoncé avoir "décidé de suspendre (leur)
participation aux structures de mise en oeuvre" de leur accord signé le 18
juin avec le gouvernement malien de transition, suite à une médiation conduite
par le Burkina Faso. Cet accord a permis l’organisation de la présidentielle,
y compris à Kidal (nord-est), alors contrôlée par les groupes armés touareg
qui y demeurent aujourd’hui encore présents.

Le texte de jeudi a été signé par le Mouvement national de libération de
l’Azawad (MNLA, touareg), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA,
touareg) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA, arabe), Azawad étant le nom
donné à des régions du nord du Mali par des Touareg.

Selon les trois mouvements, la décision de suspension a été prise le 18
septembre, alors que leurs représentants participaient à Bamako à une réunion
du comité de suivi de l’accord de Ouagadougou.
sr-cs/sba

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