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Vendeuse de beignets « FROUFROU » 24 Heure chrono Mme Aminata Maïga
Publié le mercredi 15 decembre 2021  |  Le Soft
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Chaque jour à Bamako et environs, on rencontre des vendeuses de beignets dits frou-frou. Elles sont généralement installées au bord des routes et dans les carrefours à la recherche de leur pain quotidien.




Au Mali, le beignet communément appelé « froufrou » est un aliment fait à base de maïs, farine, sucre et de l’huile. Très apprécié par la population, il se mange soit avec de la sauce ou de la bouillie bien chaude.

Aminata est une vendeuse de beignets « froufrou » a Niamakoro. Femme au foyer, âgée de 27 ans, mère de 3 enfants, elle s’est lancée dans le vente du beignet en 2014 pour être tout simplement une femme indépendant et aider dans les dépenses familiale.

Déjà, à 5 heures du matin, Mme Aminata et sa petite fille sont déjà installées sur place à la recherche de leur pain quotidien. A 6 heures, les premières beignets sont servis à la clientèle, grâce à cette rapidité à ne plus présenter pour son professionnalisme et la qualité dans le domaine du beignet.

Selon la vendeuse de beignets « dans la vie, pour qu’une femme soit indépendante et épanouie, il faut avoir une activité rentable pouvant subvenir au besoin des enfants et faire des petites dépenses dans son foyer ».

Vendre du beignet est considéré pour certaines femmes comme un métier qui n’a pas de la valeur, alors qu’Aminata tire son épingle du jeu chaque jour grâce au bénéfice de 1500 francs qu’elle gagne.

« J’ai commencé de petit commerce avec un somme de 3000 francs CFA, aujourd’hui, Allahamdoulilah , je me fais plaisir grâce à ce noble travail car pour moi c’est une entreprise et mon entreprise », confie-t-elle.

Selon la vendeuse, « tous les jours ne sont pas roses, certaines fois il y a plein de vente, mais par contre on ramène le reste a la maison ».

Comme tout travail, Aminata à des petits problèmes et difficultés liés à son commerce. Elle a besoin d’un appui financier et un stand fixé pour développer, améliorer son travail.

Mme Maïga en appelle à toutes les femmes surtout les Maliennes, en principe, de laisser l’idée que c’est les hommes qui doivent prendre entièrement les dépenses de la famille. Aux femmes qui pensent qu’il y a un sot- métier, de se réveiller car tout métier qui peut t’aider à subvenir à tes besoin vaut mille fois mieux que de se croiser les mains à la maison.

Hawa Traoré

Source: Le SOFT
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