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PROJET ‘’AADEC’’ A DOUENTZA : Les femmes et les hommes outillés dans la gestion des affaires locales
Publié le mercredi 15 decembre 2021  |  Le Soft
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Financée par l’Ambassade de la Suède au Mali, l’Association d’Appui à l’Auto Développement Communautaire (AADeC), en partenariat avec l’ONG Diakonia Mali, a entamé de 2019 à 2021, dans le cercle de Douentza, la première phase du Projet de Gouvernance Démocratique et Rédevabilité (PGDR) dans la gestion des affaires locales.




Ce projet vise à contribuer à l’amélioration de la gouvernance démocratique et de la Rédevabilité favorisant une participation équitable des femmes et des hommes dans la gestion des affaires locales. Il est axé sur la gouvernance démocratique et la Rédevabilité.

L’une des stratégies de mise en œuvre du projet est la structuration et la création de synergie d’action entre les organisations de la société civile à travers la mise en place du groupe civique pour les besoins de contrôle citoyen de l’action publique et de plaidoyer au niveau de chacune des 12 Communes.

Il faut noter que le projet Gouvernance Démocratique et Rédevabilité (PGDR) dans la gestion des affaires locales intervient dans 04 communes du cercle de Douentza à savoir : Douentza, Débéré, Pétaka, et Dangol- Bore.

Dans le cadre de ses actions, le projet a mis en place 04 groupes civiques et 04 réseaux de groupements de femmes dans chacune des communes. Il s’agit des comités de surveillance et de protection de l’environnement ainsi que des comités de suivi et d’évaluation de la mise en œuvre du contrat social.

Pour mener des Activités Génératrices de Revenus(AGR) afin de favoriser l’autonomisation de la femme et de contribuer à la promotion et à l’amélioration des conditions de la femme, chaque réseau de groupements de femmes à reçu des fonds, pour une participation efficace et active de la femme dans les prises de décisions au niveau local, et aussi assurer sa contribution au développement de sa commune.

Le président du groupe civique de Douentza, Abdoulaye Ouedrago, reconnait que le travail réalisé par l’AADec dans le cercle de Douentza a été d’un apport inestimable pour les femmes, qui connaissent, aujourd’hui, mieux leurs droits et devoirs.

« On ignorait tous les droits. Les devoirs étaient méconnus. Après avoir voté pour un candidat, on tournait le dos, on ne cherchait pas à comprendre autre chose. On ne sait rien de lui », explique M. Adoulaye Ouedrago, lequel a ajouté, « qu’avec AADeC, on a tout compris. Même pour recevoir les dons, on ne savait pas qu’on devait s’inscrire. On a voté pour eux, ils nous imposent certaines choses qu’on ne comprend pas ».

Pour Youssouf Coulibaly, 1er adjoint au maire de Débéré, avant l’intervention de l’AADeC dans sa Commune, il y avait des tristes réalités qu’on ne voudrait même pas invoqué. Il s’agit, entre autres, de la gestion du Conseil communal, le dispatching des ressources. « Nous avons fait beaucoup de formations avec AADeC, des formations qui nous ont aussi éduqué », déclare Youssouf Coulibaly 1er Adjoint au Maire de DEBERE.

Membre du réseau des femmes de BORE, Madinatou Boré apprécie la qualité des formations données par l’AADeC. « AADeC nous a fait sortir de l’ignorance sur la gestion de nos biens par les élus locaux. C’est aussi grâce à elle que nous sommes rentrées dans la politique. Grace à ses multiples formations à notre endroit, nous avons été initié à la bonne gouvernance », a –t-elle indiqué.

De son coté, Amadou Cissé membre du groupe civique estime que l’AADeC connait bien les préoccupations et le rôle de la société civile. « Avec AADeC, on a compris nos rôles en tant que société civile et en tant que citoyen. Avec elle, on a compris l’importance de la participation des femmes. Avant, on minimisait le rôle que la femme jouait dans le développement local », poursuit Amadou Cissé.

Enfin, le secrétaire général de la fédération des handicapes, Boureima DIARRA a aussi loué les services rendus par l’AADeC, avant de dire ceci : « avant qu’elle n’arrive les difficultés étaient énormes. Rien ne nous était édifié, on ne nous appelait pas à des réunions, ou à des formations. On était marginalisé ».

Oumar SAWADOGO, Stagiaire

Source: Le SOFT
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