Le 8 décembre, le véhicule de l’escorte du convoi logistique du bataillon d’infanterie togolais avait sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe Douentza-Sévaré, à hauteur de Bandiagara, dans la région de Mopti (centre du Mali) faisant sept morts et trois blessés. Au cours d’une cérémonie solennelle à laquelle tous les corps
Avec notre correspondant à Lomé, Peter Sassou Dogbé
Musique militaire arrivée. La cérémonie est empreinte de solennité et d’émotion, elle a commencé avec l’arrivée des dépouilles couvertes du drapeau national et portées par les éléments de tous les corps d’armée, un brassard noir au bras gauche.
Un seul discours, celui du chef d’état-major général des forces armées togolaises, le général Dadja Manganawoe. Il pointe du doigt l’ennemi : le terrorisme et l’extrémisme violent. Puis il va s’adresser aux militaires dont six hommes et une femme tombés pour la paix.
« Vous êtes morts en défendant les valeurs d’un monde libre. Vous êtes morts au Kotogo, comme au Mali, en Afrique de l’ouest et partout ailleurs [pour que] chacun puisse vivre et vivre en paix. »
Les sept militaire ont été faits, à titre posthume, chevaliers de l’ordre du Mono.
Coups de feu et chant d’adieu. Des coups de feu tirés en signe d’honneur et du mérite reconnu avec le chant d’adieu repris par tous les militaires présents. Sous un soleil de plombs les familles endeuillées sont reparties avec des médailles et des drapeaux du Togo en signe de reconnaissance de l’engagement de leurs enfants.
Par ailleurs, dès le début du mois de décembre, le chef d’état-major des armée a annoncé la suspension de tous les départs à la retraite pour les militaires.