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En bousculant le Mali et la Guinée, la Cédéao fait-elle fausse route?
Publié le lundi 20 decembre 2021  |  fr.sputniknews.com
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© aBamako.com par AS
Suivi de la sortie de crise: le Médiateur de la CEDEAO, Goodluck Jonathan, rencontre le Premier ministre, Choguel Maïga, à la Primature
Bamako, le 6 septembre 2021. Le Médiateur de la CEDEAO, l`ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, et sa délégation, ont rencontré le Premier ministre, Choguel Maïga, à la Primature, dans le cadre du suivi du processus de sortie de crise au Mali.
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De Conakry à Bamako, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) est contrainte de suivre le rythme que lui imposent les juntes malienne et guinéenne. Au risque de passer pour celle qui se tourne les pouces en attendant des sorties de crise.

Dans leur volonté de "rétablir les ordres constitutionnels" rompus au Mali et en Guinée par des coups d’État militaires, les chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) multiplient les mises en garde et menaces. Au lendemain du Sommet ordinaire tenu le 12 décembre 2021 à Abuja, ils ont encore exigé des régimes en place à Bamako et Conakry des dates butoirs pour la tenue d’élections générales afin de relancer les processus démocratiques en panne. Une corvée compliquée par diverses incohérences ou erreurs de jugement, jugent des observateurs.

"Aujourd’hui, il me semble indispensable que la Cédéao mette de côté la pratique des sanctions infligées au Mali et à la Guinée, car elles ne sont pas forcément pertinentes. Elle a fait une mauvaise lecture des situations dans ces deux pays et surtout au Mali. Il est vrai qu’il y a eu coup d’État, mais il faut laisser les Maliens décider eux-mêmes de la durée de leur transition avec l’accompagnement de la Cédéao. Précipiter cette transition juste pour aller très vite à des élections qui seraient bâclées ramènerait le pays dans un autre engrenage", souligne Moussa Aksar, consultant sur les problématiques sécuritaires dans le Sahel.
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