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Assises nationales de la refondation : la phase nationale démarre aujourd’hui
Publié le lundi 27 decembre 2021  |  L’Essor
Ouverture
© aBamako.com par AS
Ouverture de la table-ronde sur la mise en place de l`organe unique de gestion des élections
Bamako, le 24 septembre 2021. Le ministre Ibrahim Ikassa Maiga a présidé la cérémonie d`ouverture de la table-ronde sur la mise en place de l`organe unique de gestion des élections au CICB
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Après la phase déconcentrée des Assises nationales de la refondation (ANR), tenue du 11 au 23 décembre dernier, celle nationale démarre, aujourd’hui, au Centre international de conférence de Bamako.


L’ouverture de cette importante rencontre, à laquelle sont attendus environ 1.000 participants, sera présidée par le chef de l’État, le colonel Assimi Goïta. Ces informations ont été données, samedi dernier dans un hôtel de la place, par les responsables des instances des ANR lors d’un point de presse. Les conférenciers étaient Zeïni Moulaye, président du Panel des hautes personnalités et Mamadou Hachim Koumaré, président de la Commission nationale d’organisation des Assises.

L’objectif de cette rencontre avec les médias était de faire le point de la situation de la phase déconcentrée des ANR, tenue dans plusieurs communes, cercles et régions ainsi que dans le District de Bamako et la diaspora.

Selon les conférenciers, plus de 80.000 personnes ont participé à cette étape et donné leurs points de vue sur ce que doit être le Mali. D’après eux, ces Assises se sont tenues dans les langues locales des différents lieux. « À ce jour, nous avons pu tenir les Assises dans 51 cercles sur les 60.

Elles se sont déroulées aussi sur l’ensemble des régions sauf deux», a indiqué le président de la Commission d’organisation des ANR. Selon les responsables du forum, ces deux régions sont celles de Kidal et Ménaka. Ils ont en outre affirmé que cette phase s’est tenue dans plus de 700 communes. De même, selon eux, la diaspora s’est fortement mobilisée pour prendre part à la rencontre dans 26 pays.

« Les déplacés y ont participé. De même que les réfugiés», a déclaré Mamadou Hachim Koumaré. Les conférenciers ont par ailleurs affirmé avoir noté l’engouement des populations lors de cette étape.

« La plupart des zones où on ne s’attendait qu’à 100 personnes, nous sommes allés à plus de 200. Et quand il s’agissait de 150 personnes, on se retrouvait à 250», a confié le premier responsable de l’organisation de la rencontre. Pour l’ancien ministre Koumaré, les Maliens sont venus dire tout ce qu’ils veulent d’une façon libre et inclusive. «Ils ont dit tout ce qu’ils pouvaient faire pour améliorer les 13 thématiques», a-t-il noté.

Pour lui, ces Assises sont une occasion unique pour l’ensemble des Maliens de se retrouver, de discuter et de dire ensemble ce que « nous voulons du Mali et ce que nous voulons que le Mali soit demain pour nos futures progénitures». De plus, les animateurs de la conférence de presse ont appelé à « l’unité sacrée» derrière ce forum.

Parlant des «récalcitrants» aux ANR, le président du Panel des hautes personnalités n’a pas voulu porter de «jugements de valeur» sur leurs positions. Zeïni Moulaye a espéré que certains d’entre eux prendront le train en marche.

Au cours des travaux de la phase nationale, qui commence ce lundi, les 13 thématiques seront dispatchées entre quatre ateliers. Chacun des participants aura le loisir d’aller vers la thématique de son choix.

Aussi, le président du Panel a-t-il assuré que le débat sera libre et indépendant lors de la phase nationale. Cela est d’autant important que la moisson pour les instances des Assises nationales sera telle que « nous pourrions disposer de recommandations fortes qui nous permettraient de construire une solution pour une sortie de crise dans notre pays», selon Zeïni Moulaye.

Une solution pour aujourd’hui et pour demain d’autant que, a-t-il annoncé, dans les termes de référence, il est prévu la mise en place d’un comité de suivi et d’évaluation pour les 25 années à venir.

L’ancien ministre ajoutera que ce comité va devoir traduire la substance des résolutions, des recommandations et des suggestions en projets et programmes dans le cadre d’une programmation stratégique à long terme. Et cela, a-t-il indiqué, pour la paix, la sécurité ainsi que la stabilité du pays et surtout le développement.

Bembablin Doumbia

Source : L’ESSOR
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L’Essor N° 17187 du 17/5/2012

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