Ça ne se dit pas assez dans l’opinion publique, mais le ministre de l’Economie et des Finances, cet homme discret et efficace, est au cœur de toutes les actions réussies de la transition malienne. Véritable artisan de l’ombre des performances jusqu’ici réalisées depuis le début de la transition, le maître de l’hôtel des finances, par sa vision et sa méthode, a su revigorer le domaine très fermé de l’armée et des forces de sécurité ainsi que le secteur de la santé ; deux domaines stratégiques de l’Etat, où l’exigence des citoyens est de plus en plus forte.
Au début de la transition, alors que le ministre de l’Economie et des Finances, Alhousséni Sanou, prenait ses fonctions, peu de Maliens le connaissaient. Quelques mois seulement après sa prise de fonction, ce banquier discret et très habile dans les arcanes des finances, qui a fait son parcours à la Bnda, s’est révélé d’abord à son entourage, composé pourtant de cadres doués et compétents, qui a commencé à apprécier le style commode de l’homme en matière de traitement de dossiers et d’organisation technique du travail.
Et puis, c’est l’extérieur, à savoir les partenaires et autres usagers de l’hôtel de finances, qui finit par adopter la méthode de ce fin connaisseur des arcanes des finances. En fait, très tôt, on a compris dans son entourage que le choix de cet homme à ce poste, à la fois sensible et complexe, ne procédait nullement du hasard.
En réalité, selon de nombreuses sources crédibles, le ministre des Finances, quoique déjà parfaitement apprécié par ses collaborateurs et les nombreux partenaires de son département, prenait définitivement la pleine mesure de ses compétences et de sa rigueur de gestion à la suite de ce qui est convenu d’appeler la « rectification de la transition », à la suite de la prise du pouvoir par le colonel Assimi Goïta, devenu président de la transition ; qui lui a fait bien confiance pour le reconduire à l’hôtel des finances.
Le colonel Goïta n’a pas eu tort de faire confiance à M. Sanou. Loin s’en faut ! Le ministre des Finances qu’il est, de plus en plus imprégné des difficultés économiques du moment, n’a pas tardé à faire montre d’une certaine clairvoyance pour se fixer des priorités, dans un contexte de défis, où tout est priorité.
Les dossiers chauds du ministre du département, sur lesquels les observateurs ne tarderont pas à remarquer la dextérité professionnelle de l’homme, sont bien entendu liés à l’amélioration et à l’acquisition des matériels d’équipement des militaires et de nos hôpitaux.
D’une manière ordonnée, et dans un délai jugé relativement court, sans soulever la moindre polémique, de gros efforts financiers seront déployés avec tant d’habilité technique pour doter l’armée et plusieurs centres hospitaliers du pays d’infrastructures adéquates. Une prouesse réalisée en si peu de temps, et avec des moyens non extensibles à souhait. Toute chose qui fera dire à plusieurs observateurs, surtout parmi les plus avertis, que grâce au maitre de l’hôtel des Finances et à ses équipes pluridisciplinaires des résultats tangibles ont pu être engrangés par la transition. Des résultants bien visibles, qui permettront aux autorités de la transition de se targuer, à l’heure du bilan, de bien meilleures actions.
Si, comme on le dit, l’argent est le nerf de la guerre, le ministre des Finances, lui, sait qu’en dehors de la bourse, il lui faut un solide casting opérationnel et technique, à la fois en matière de ressources humaines qu’en termes d’organisation en vue de réaliser de grandes performances, surtout dans un environnement économique des plus difficiles.
Dit autrement, le modèle de management qu’il a su permettre sur pied, pour gagner pareils défis importants, a bien cadré avec la réalité du moment. D’où, se réjouit-on dans son entourage, la capacité du ministre Sanou de parvenir à une gestion efficiente des ressources.
On l’a dit sans cesse, l’une ces clefs de réussite du ministre Sanou, c’est sa capacité d’écoute des cadres et son sens d’anticipation. En fait, dit-on, juste après sa nomination à la tête de l’hôtel des Finances, Alhousséni Sanou s’est donné le temps d’observer son monde à l’œuvre, avant d’y apporter des ajustements nécessaires, en tenant parfaitement compte de la spécificité d’un environnement à la fois fluctuant et exigeant.
Il a tellement réussi à doser les maigres ressources disponibles, en raison de la faiblesse des appuis budgétaires, qu’il est rapidement parvenu à imprimer un rythme cohérent, parfaitement adopté à la situation, au fonctionnement normal de l’Etat.
La bonne illustration en est que des investissements conséquents se font dans l’armée et les forces de sécurité, dans le but de renforcer la capacité opérationnelle de nos hommes en uniforme, dont la montée en puissance sur le terrain est incontestablement un motif de fierté accrue pour les populations maliennes.
Même constant dans le domaine sanitaire, où le relèvement des plateaux techniques est devenu l’un des travaux d’hercule du ministre de l’Economie et des Finances, lequel sait par devers tout que la refondation du secteur de la santé passe avant tout par la capacité opérationnelle de nos principaux centres hospitaliers.
Le ministre de tutelle, Mme Diéminatou Sangaré, n’éprouve aucune difficulté à travailler dans un tel environnement de défis. Elle a sans doute fait des bonds dans son domaine grâce surtout à l’entregent des financiers, lesquels ont dû diligenter les procédures en la matière. La résultante en est que l’équipement du service d’imagerie en scanner ; la dotation des appareils de dialyse ; des ambulances et minibus ont visiblement renforcé la capacité technique de nos centres hospitaliers.
Voilà pourquoi, pour le ministre de l’Economie et des Finances, la mobilisation des ressources internes a tout son sens. Forcément, dans un contexte comme le nôtre, les arbitrages sont justifiés et les procédures d’exécution des dépenses adaptées et maîtrisées. On dit sans ambages que le maître de l’hôtel des Finances y accorde un intérêt capital. Ce n’est donc pas étonnant de voir que des services névralgiques du ministère de l’Economie et des Finances, comme le Budget, le Trésor, la Direction des marchés publics et les Douanes se voient de plus en plus investis de nouveaux challenges.
Des actions d’envergure dans des domaines sensibles comme l’armée et la santé, rendues possibles grâce au dynamisme du ministre de l’Economie et des Finances qui a du reste donné un sens réel et vivant à l’engagement du Président de la transition, le colonel Assimi Goïta, en faveur du renforcement des capacités des Forces armées maliennes (FAMa), à l’amélioration des conditions de vie et de travail et au réarmement moral des troupes.
Toujours plus d’efforts, toujours plus de résultats tangibles pour concrétiser la refondation du pays, dans tous les domaines. Voilà le credo salutaire du ministre de l’Economie et des Finances, visant à moderniser plus rapidement et plus efficacement les infrastructures sociales et économiques du pays. Tel qu’il a été recommandé par le président de la transition en vue de permettre au pays de retrouver très rapidement sa notoriété d’antan.