Pendant près de huit ans le Mali est sous coupe réglée des djihado-terroristes, malgré la
présence massive des forces françaises Barkhanes et de ses supplétifs de la MINUSMA, du
G5 Sahel et de la Task Force Takuba. Huit longues années de traversée du désert et de
décompte macabre pour le Mali, au nez et à la barbe de plus de 20 000 soldats venus pour
stabiliser le Mali en luttant efficacement contre le terrorisme. Nul besoin d’aller chercher
loin les faits parlent d’eux-mêmes, le bilan est tout simplement catastrophique. Des camps
militaires détruits, des militaires maliens égorgés par dizaines, faute de renseignements, des
villages entiers effacés sur la carte du Mali, des populations civiles et leurs biens calcinés.
Comme si cela ne suffisait pas des communautés qui ont vécu en parfaite symbiose pendant
des siècles s’entretuent sans que les forces d’interposition que sont celles de la MINUSMA
ne pipent mot. Et pourtant ils ne sont que quelques groupuscules armés à semer la chienlit
et la désolation dans 3 pays, à savoir le Burkina Faso, le Niger et le Mali, alors même qu’en
plus des armées de ces trois pays, des milliers d’autres troupes venues d’ailleurs pullulent au
sahel sous le prétexte fallacieux de combattre le terrorisme. Ses troupes sont-elles
réellement présentes au Mali pour lutter contre le terrorisme, ou pour simplement
entretenir une guerre pendant longtemps afin d’exploiter les immenses ressources de ces
trois pauvres pays ?
Le Mali semble répondre à cette question en faisant d’abord le constat d’échec de ses
partenaires et en prenant son destin en main en se tournant vers la Russie pour trouver des
solutions à sa crise sécuritaire. Par ce choix audacieux il s’est attiré la foudre de l’Occident,
autrement dit la France et ses alliés qui voient un pan important de leurs territoires conquis
leur échapper impuissamment. En effet, en trois petits mois de coopération avec la Russie, le
Mali a pu obtenir, en termes de résultats, ce qu’il n’a pas eu en sept ans de collaboration
avec la France et ses forces supplétives. Le Pays de Soundiata commence à pousser un grand
ouf de soulagement, car la peur a complètement changé de camp. Certains observateurs ne
se privent même plus d’affirmer que la coopération militaire avec la Russie a permis aux
Forces Armées Maliennes, FAMA, de faire en un temps record ce que l’ensemble des forces
présentes au Mali n’ont pas fait en sept ans.
Comme pour dire que le pragmatisme Russe est clairement aux antipodes des grandes
théories françaises et occidentales. Les FAMA montent véritablement en puissance et
pourchassent même l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement, ce qui était un rêve hier. A
en juger par les images et les informations que nous recevons des sources officielles, sur les
réseaux sociaux et sur d’autres plateformes d’information, les forces armées maliennes sont
requinquées, le moral est au beau fixe et l’engagement est au rendez-vous. L’ennemi est en
débandade et l ’armée gagne du terrain Hier les soldats maliens étaient qualifiés de soldats
mal formés, mal équipés, et prêts à fuir au moindre coup de feu, aujourd’hui ils défendent,
avec patriotisme et engagement, l’intégrité de leur territoire. Les différents résultats
obtenus par les FAMA avec le soutien multiformes de la Russie renforcent le sentiment
d’affection des maliens vis-à-vis de Poutine et de son pays et accentue le rejet voire la haine
vis-à-vis de la France et ses alliés au Mali. Vive la coopération Russo-malienne, Vive la
Russie, vive Poutine ; à bas la France, à bas Macron, à bas les alliés de la France. C’est en
substance les slogans qu’on entend au Mali