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Mali: : « Il y aura des réparations pour les victimes des crises maliennes
Publié le mardi 4 janvier 2022  |  Jeune Afrique
Grand
© aBamako.com par momo
Grand Rassemblement du M5-RFP
Description: Bamako, le 10 juillet 2020, le Mouvement du 05 juin-Rassemblement des Forces Patriotiques (M5-RFP) a organisé un grand rassemblement pour demander le départ du Président IBK.
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Le mandat de la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) vient de s’achever. Après avoir écouté des milliers de victimes des crises maliennes successives, Ousmane Oumarou Sidibé, son président, dresse le bilan de plusieurs années d’un travail titanesque.

Créée en 2014 pour contribuer à instaurer la paix « à travers la recherche de la vérité, la réconciliation et la consolidation de l’unité nationale et des valeurs démocratiques », la CVJR a vu son mandat prendre fin le 31 décembre 2021. Ses travaux, qui n’ont véritablement commencé qu’en 2015, s’étendaient jusqu’aux crimes commis lors des rébellions de 1963. En septembre dernier, ils ont débouché sur l’adoption, par le gouvernement malien, d’un plan de réparation estimé à 65 milliards de F CFA (112 millions d’euros), destiné aux victimes.



Professeur de droit public, ancien directeur de l’ENA, Ousmane Oumarou Sidibé a été ministre de l’Emploi et de la Fonction publique, et a publié Syndicats africains, à vous maintenant ! Pour une démocratie durable (L’Harmattan, 1997), avec Gérard Kester. Il est aussi cadre du parti Union pour la république et la démocratie (URD), et préside la CVJR depuis 2015.

Pour Jeune Afrique, il dresse le bilan du travail de cette organisation et évoque ses prolongements.

Jeune Afrique : Quels enseignements peut-on tirer Non travaux de la CVJR ?

Ousmane Oumarou Sidibé : La CVJR a été créée dans le contexte d’un conflit actif, qui se poursuit malgré la signature de l’accord de paix [de 2015]. Deux éléments sont au cœur de notre mandat : une enquête sur les graves violations des droits de l’homme commises dans ce pays et des propositions de réparation. Nous avons élaboré une cartographie, qui nous a permis d’avoir une vision générale de la conflictualité. Notre unité de recherche a mené des enquêtes approfondies sur au moins seize cas emblématiques, dont certains ne sont même pas bien connus des Maliens : les révoltes paysannes de Ouelessebougou [sous Modibo Keïta], le drame de Sakoïba [Ségou, sous Modibo Keïta], la rébellion de 1963, le massacre de Bamba [Gao] et de Kel Assouk [1994].
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