Le Président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance, Oumar Mariko a été libéré hier de façon provisoire en attendant son jugement prévu pour le 15 février 2022.
L’ancien député de Kolondièba est libre provisoirement en attendant son procès prévu pour mi-février. L’enfant de Niakourazana dans le cercle de Kolondièba fait dorénavant ses mouvements avant son sort.
Oumar Mariko a fait à peu près un mois à la Maison centrale d’arrêt de Bamako (MCA). C’est le tribunal de la commune IV du district de Bamako qui l’a inculpé en plus d’Aboubacar Camara, un de ses collaborateurs et l’activiste Bouba Fané pour ‘’ injures grossières’’ contre le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maïga. Pour le tribunal de la commune IV, ils ont tenu sur les réseaux sociaux des ‘’ injures grossières’’.
Ses avocats sont 3 anciens ministres de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux. Il s’agit de Me Malick Coulibaly, Me Mohamed Aly Bathily et Me Ismaël Konaté. Après avoir fait 48 heures de garde à vue au Camp1 de la gendarmerie, ils ont été déférés le 7 décembre dernier à la prison centrale de Bamako.
L’activiste Bouba Fané a été libéré en une semaine avant Oumar Mariko et son collaborateur. C’était hier le tour de la liberté provisoire pour Dr Oumar Mariko et Aboubacar Camara. A titre de rappel, Oumar a été inculpé à cause de son intervention sur une vidéo de l’actuel Premier ministre. Le chef du gouvernement évoque l’avènement de la démocratie. Quelques jours après la diffusion de cette évocation du Premier ministre qui surfait sur les réseaux sociaux, Oumar Mariko lui a répondu.
Dans sa réponse, le tribunal a qualifié certains propos d’’injures grossières’’. Raison pour laquelle l’ancien député de Kolondièba a été arrêté. De toute façon, en attendant leur procès prévu pour le 15 février prochain, Oumar Mariko, Boubacar Camara et Bouba Fané sont libres de leur mouvement.