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Prorogation de la Transition: Alassane Ouattara tape du poing sur la table
Publié le jeudi 6 janvier 2022  |  Le Combat
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© Présidence de CI par DR
Sommet extraordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, par visioconférence
Un sommet extraordinaire des Chefs d`Etat et de Gouvernement de la CEDEAO a eu lieu ce mercredi 8 septembre 2021 par visioconférence. Depuis Abidjan, le Président de la République de Côte d’Ivoire Alassane OUATTARA y a pris part.
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Les Maliens ne sont pas les seuls surpris dans cette histoire de la transition. Selon des sources concordantes, lors de la présentation du chronogramme au Président ghanéen, Nana Addo Akouffo, le Président ivoirien aurait tapé du poing sur la table, en signe de colère contre l’attitude des militaires à Bamako.




Apparemment, il y aura deux rencontres à Accra. L’une sur la situation du Mali et l’autre sur l’Uemoa. Tout ceci en dit trop sur l’enjeu de ce sommet extraordinaire d’Accra. Cependant, les chances d’éviter la sanction sont minces, mais si la sanction devait tomber depuis le premier coup d’État, la Cedeao allait le faire. Qu’est-ce qui a retardé la sanction? Selon certaines sources, les colonels auraient demandé expressément au médiateur de venir à Bamako avant la fin des Assisses nationales pour s’imprégner des préoccupations du moment. En plus, au lendemain des Assises, ils n’ont pas perdu le temps d’aller rencontrer le Président ghanéen pour solliciter l’indulgence de ce dernier.

En outre, l’obtention des 5 ans est aussi difficile et même infaisable en quelque sorte puisque la Cedeao, dans sa volonté, tient compte de la Charte devenue en quelque sorte la Constitution qui prévoit la fin de la transition en février 2022. Aussi, la question selon laquelle les autorités auraient décidé unilatéralement cette date qui piétine déjà la Charte.

Les partis politiques croient que c’est une violation des engagements des autorités devant la communauté internationale et le peuple malien. Ainsi, si la Cedeao venait à accepter ce chronogramme, elle cautionnerait à tout moment la volonté des militaires à prendre le pouvoir quand ils sentiront le besoin. Aujourd’hui, il n’y a ni Constitution ni Charte au Mali puisqu’elles ont toutes été malmenées, et de façon flagrante.

Lansine COULIBALY



Source : LE COMBAT
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