Lors de la cérémonie de vœux de nouvel an tenue au palais de Koulouba le jeudi dernier, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta a réitéré, face aux familles fondatrices de Bamako, aux autorités religieuses et aux forces vives de la Nation, leur détermination à travailler pour la sécurisation des Maliens et leurs biens.
La cérémonie de présentation de vœux de nouvel an entre le président de la transition et les représentants des confessions religieuses du Mali, des familles fondatrices de Bamako et des forces vives de la nation a été l’occasion d’échanger sur les sujets d’intérêt national.
Les autorités de la transition enregistrent des points en matière de lutte contre le terrorisme. C’est ce que prouve l’intervention du président du Haut conseil islamique du Mali, Cherif Ousmane Madani Haïdara. « Les informations que nous recevons aujourd’hui nous donnent de l’espoir », a témoigné. Sur le plan sociopolitique, le chérif de Banconi a invité les autorités de la transition à rester dans la dynamique d’ouverture et de dialogue.
Pour sa part, le président de la transition a réitéré leur volonté de faire du Mali un pays envié. Pour lui, avant la fin de la transition, il leur faut assurer la sécurité des personnes et leurs biens ; mener des réformes politiques et institutionnelles nécessaires permettant l’organisation d’élections transparentes ; et réussir la lutte contre la corruption et la délinquance financière.
En ce qui concerne la lutte contre l’insécurité, le président de la transition a rappelé les efforts louables du gouvernement dans l’équipement de l’armée malienne. « Dans ces quelques mois, ce que nous avons fait en termes d’équipements de l’armée, je ne pense pas qu’un pouvoir l’ait fait en an au Mali. Ce travail, nous le faisons avec l’argent de la population ». Il a d’ailleurs profité de l’occasion pour réitérer l’engagement de son gouvernement pour la continuité de ce combat. « Nous ferons tout ce qui est de notre pouvoir pour sécuriser les Maliens », a-t-il déclaré.
A en croire le président de la transition, le combat des autorités, « c’est pour l’intérêt des Maliens. Ce combat, nous le mènerons jusqu’au bout ». Au-delà de la lutte contre l’insécurité, le colonel Assimi Goïta trouve qu’il faut forcément réussir la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite. Tant que ces combats ne seront pas gagnés, explique-t-il, difficile d’arriver à la stabilité tant souhaitée. Il a donc invité les Maliens à resserrer les rangs.
Boureima Guindo
Source : LE PAYS