Les dirigeants ouest-africains réunis à Accra ont décidé dimanche 9 janvier de fermer les frontières avec le Mali et de mettre le pays sous embargo, sanctionnant lourdement l’intention de la junte de prendre le pays « en otage » en se maintenant au pouvoir sans élections pendant des années.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), siégeant à huis clos dans la capitale ghanéenne, ont réagi vigoureusement au projet de la junte, arrivée au pouvoir en août 2020, de continuer à diriger le pays jusqu’à cinq années supplémentaires, et au manquement de la part des colonels à l’engagement d’organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays.... suite de l'article sur LeMonde.fr