Les pays de la CEDEAO ont décidé à l’issue de leur sommet du 9 janvier à Accra de geler les avoirs maliens au sein de la BCEAO, de fermer les frontières entre le Mali et les États membres de l’organisation mais aussi de suspendre les transactions commerciales avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité.
Par ailleurs, la Cédéao a décidé du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres du Mali ainsi que d’autres sanctions concernant l’aide financière. Des représentants des institutions sous régionales ont pris part à la rencontre. Il s’agit notamment de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA).
Des sources diplomatiques annoncent que celles-ci pourront appuyer des décisions contraignantes qui pourraient être prises contre le Mali et que la Banque centrale des États de l’Afrique de l’ouest (BCEAO) jouerait un rôle capital pour l’atteinte des objectifs de la communauté l’Afrique de l’Ouest, la cédéao.
Face à ces sanctions, le Mali pourrait voir son circuit financier rapidement grippé. Des institutions comme la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et la BIDC vont suspendre toutes leurs opérations avec Bamako.