Le Congrès extraordinaire de l’Union pour la République (URD) consacré à l’élection du successeur de Soumaila Cissé (paix à son âme) se tiendra en principe le 16 janvier prochain. Et, c’est bien Gouagnon Coulibaly, membre du bureau exécutif national qui est pressenti pour être président du parti.
Le 16 janvier 2021, la famille de l’URD se retrouvera au Palais de la Culture, Amadou Hampaté Ba pour un congrès extraordinaire. L’information est été divulguée par un membre du bureau exécutif national (BEN) du parti de la poignée des mains. Selon ce dernier, le congrès est convoqué par 43 des 50 sections du parti.
Jeudi 6 janvier 2021, ce sont 154 des 267 des membres du BEN-URD qui ont statué sur les modalités pratiques et particulières d’organisation dudit Congrès extraordinaire. Le 16 janvier, les délégués doivent procéder aux toilettages des textes du parti puis élire un nouveau président. Selon certaine indiscrétion, c’est bien un poids lourd du parti à la personne de Gouagnon Coulibaly qui est pressenti pour remplacer Soumaila Cissé à la tête du parti. Membre fondateur du parti, M. Coulibaly, entrepreneur de son état, selon la plus part des membres du BEN peut bien donner un nouveau souffle au parti et rassembler la famille. Pour ce Congrès, c’est le seul poste de président du parti qui sera pourvu, en attendant la convocation d’un congrès ordinaire par le nouveau président du parti.
Pour ceux qui pensent que l’URD choisira son candidat à la présidentielle à l’issu du congrès, ils vont devoir attendre. Le parti a décidé de trancher la question plus tard.
On se souvient que depuis le décès brutal du président du parti, l’intérim est assuré par le Pr Salikou Sanogo, premier vice-président de l’URD. Ce dernier est semble-t-il contre la convocation d’un congrès malgré que les deux tiers des membres du BEN aient donné leur feu vert pour sa convocation. Me Demba Traoré, membre du BEN fait aussi parti de ceux qui ne veulent pas entendre parler de l’organisation du congrès du 16 janvier.
Pour les pro-congressistes, rien ne peut empêcher la tenue des Assises le 16 janvier étant donné que les dispositions contenues dans les Statuts et règlement du parti, les autorisent à organiser cette réunion. Se défendent-ils que le Congrès extraordinaire est convoqué par les 2/3 du BEN, selon l’article 58 du Règlement intérieur. « Nous avons les 2/3 des membres du BEN, donc c’est nous qui décidons quand le Congrès extraordinaire se tiendra parce que nous ne sommes pas en porte à faux avec les textes du parti », ont-ils souligné.
Le camp du président intérimaire, Pr Salikou Sanogo, a intimidé ses camarades de ne pas tenir le congrès.