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Mali: la junte appelle à des rassemblements contre les sanctions
Publié le vendredi 14 janvier 2022  |  RFI
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© aBamako.com par AS
Audience du médiateur de la Cédéao pour le Mali à Koulouba
Bamako, le 05 janvier 2022. Une fois encore en visite à Bamako, cette fois-ci en prélude au sommet extraordinaire de la CEDEAO du 09 janvier, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, l’actuel médiateur de la Cédéao pour le Mali a été reçu en audience par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta au palais de Koulouba.
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À l'appel de la junte malienne, une importante manifestation est prévue ce vendredi 14 janvier dans la capitale malienne place de l'Indépendance. L’objectif est de dénoncer les sanctions contre le Mali prises lors du dernier sommet des chefs d'État de la Cédéao. Plusieurs interventions sont prévues lors de ce rassemblement dans la capitale malienne.

De nombreux hommes et femmes politiques, des responsables d’associations, et des mouvements de jeunesse ou encore des citoyens, sont attendus à la manifestation de ce vendredi. Démonstration de force pour les uns, soutien à la transition pour les autres, ou encore soutien au Maliba c’est-à-dire au grand Mali, les organisateurs espèrent mobiliser beaucoup de monde.

Au moins sept interventions prévues

Si le programme ne change pas, dès la mi-journée, des décibels vont monter place de l’Indépendance de Bamako. La prière du vendredi est prévue sur place. Ensuite, au cœur de la manifestation, au moins sept interventions sont prévues, dont celle du Premier ministre Choguel Maïga. Il faut s’attendre à ce que tous les intervenants critiquent, dénoncent, les sanctions politiques, économiques, prises contre le Mali par le dernier sommet des chefs d’État de la Cédéao.

Mais la manifestation se veut également un moment d’unité nationale pour surmonter la crise. « Ce qui nous lie est le drapeau national », insiste l’un des organisateurs. De son côté, le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a récemment affirmé que malgré tout, son pays n’entend pas fermé à double tour les portes du dialogue avec la Cédéao.
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