Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article
Politique

Assimi Goïta après la manifestation du 14 janvier à Bamako : «Cette mobilisation prouve à suffisance que les autorités maliennes parlent au nom du peuple malien»
Publié le lundi 17 janvier 2022  |  Le Républicain
Audience
© aBamako.com par AS
Audience du médiateur de la Cédéao pour le Mali à Koulouba
Bamako, le 05 janvier 2022. Une fois encore en visite à Bamako, cette fois-ci en prélude au sommet extraordinaire de la CEDEAO du 09 janvier, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, l’actuel médiateur de la Cédéao pour le Mali a été reçu en audience par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta au palais de Koulouba.
Comment



Le peuple malien vient d’envoyer un message fort à la CEDEAO et à l’UMEOA à travers des manifestations populaires tenues dans toutes les localités du pays, le vendredi 14 janvier 2022. A cette occasion, le président de la transition, colonel Assimi Goïta, a remercié le peuple malien et tous les pays qui ont soutenu le Mali qui traverse une crise profonde. « D’abord, je tiens à remercier le peuple malien qui est sorti massivement. Cette mobilisation prouve à suffisance que les autorités maliennes parlent au nom du peuple malien. Cela devient une confirmation à travers cette grande mobilisation », dixit le président de la transition, colonel Assimi Goïta.


« Le combat que nous menons, le combat pour le changement, demande l’adhésion et l’accompagnement du peuple malien. Nous n’avons pas d’autre intérêt ; nous n’avons pas d’autre agenda. Le seule agenda que nous avons, c’est le changement, l’épanouissement, le bonheur du peuple malien. Et cela ne peut pas se faire sans difficultés. Mais il s’agira surtout que nous-mêmes soyons conscients, que nous soyons conscients de ce que nous voulons défendre : les intérêts supérieurs de la nation. Cela va forcement créer un certain nombre de problèmes. Ce sera la guerre des intérêts. Mais le plus important, c’est l’intérêt supérieur de la nation malienne. Cela dit aussi, nous restons ouverts au dialogue, nous allons continuer à discuter, mais tout en préservant les intérêts du peuple malien. Encore une fois, je salue tout le peuple malien du Nord au du Sud, de l’Est à l’Ouest ; de l’intérieur comme de la diaspora de leur mobilisation inédite. On les remercie de soutenir les autorités de la transition. On en a besoin », a dit le président de la transition.

A l’endroit de la CEDEAO et de l’UEMOA, après cette mobilisation populaire, Assimi Goïta a dit : «Le seul message que j’ai pour la CEDEAO et l’UEMOA, c’est un message de compréhension du contexte malien. Aujourd’hui, nous sommes là, parce que jusqu’à présent certain nombre de maux n’ont pas été traités. Si réellement la CEDEAO et l’UEMOA souhaitent le bonheur du peuple malien, elles doivent comprendre le peuple à travers le désir de changement du peuple malien pour que nous n’assistions pas à un eternel recommencement».

Comme on le dit, c’est dans les moments difficiles que l’on reconnaît ses vrais amis. Le colonel Assimi Goïta n’a pas oublié de remercier les pays qui nous soutiennent aujourd’hui de même que les peuples africains. «Je ne peux que remercier et féliciter tous ces pays amis qui nous ont soutenus. Comme on le dit Bambara, c’est pendant les moments difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis. Pour la Guinée, ce n’est pas étonnant ; pour l’Algérie, ce n’est pas étonnant, aussi pour la Mauritanie. Mais il faut aussi saluer l’ensemble des pays africains. Aujourd’hui, ce combat que nous menons est devenu un combat panafricaniste. Ce n’est plus uniquement le combat malien. C’est tout les peuples africains qui se reconnaissent dans ce combat. Nous les remercions de leurs engagements, que c’est ensemble que nous pourrons vraiment sortir nos pays de ces difficultés. C’est ce que j’ai tout le temps dit à nos interlocuteurs de ne pas situer le problème uniquement au niveau du Mali. C’est un problème des pays du Sahel. Donc aider le Mali aujourd’hui ce n’est pas une faveur, c’est une obligation pour pourvoir sauver les autres pays. Une fois de plus, je ne peux que les remercier pour leurs engagements panafricanistes et patriotiques.»

Hadama B. Fofana

Source: Le Républicain
Commentaires