Il y a de cela un peu plus d'une semaine que le Mali est sous sanction de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le principal bloc régional d'Afrique de l'Ouest.
La junte au pouvoir a condamné ce qu'il a qualifié de sanctions "illégales et illégitimes" mais se dit ouvert au dialogue avec la CEDEAO.
En attendant, le gouvernement a envoyé une importante délégation lundi à Conakry, en Guinée, et une autre mardi à Nouakchott, en Mauritanie, pour discuter des moyens de faciliter la circulation des personnes et des biens entre le Mali et ces deux pays frontaliers.
La Guinée, dirigée elle-même par une junte militaire suspendue des organes de décision de la CEDEAO à la suite d'un coup d'État militaire le 5 septembre 2002, a annoncé qu'elle n'appliquerait pas la fermeture des frontières aériennes et terrestres avec le Mali. De son còté, la Mauritanie n'est pas membre de la Cedeao.... suite de l'article sur Autre presse