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Liberté de la presse-Situation de l’URD : Pr Salokou Sanogo s’exprime
Publié le lundi 24 janvier 2022  |  L’aube
Cérémonie
© aBamako.com par MS
Cérémonie de présentation de voeux de l`URD à la presse
Bamako, le 22 janvier 2022 Le Pr Salikou président par intérim de l`URD a présidé la cérémonie de présentation de voeux a la presse nationale et internationale à l`hôtel de l`Amitié de Bamako
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Liberté de la presse crise au sein de l’Urd,… sont les principaux sujets abordés par Pr Salikou Sanogo, le Président par intérim du parti Union pour la République et la Démocratie (Urd) qui était face à la presse, le samedi dernier, pour sa traditionnelle présentation de vœux aux Hommes des médias.

Pour le Président par intérim de l’Urd, la liberté de la presse dans le monde en général et au Mali en particulier a été difficile en 2021 : « 46 personnes tuées dans l’exercice de leur métier, tel est le bilan que l’ONG Reporters Sans Frontières a présenté en décembre 2021 ; 406 personnes sont emprisonnées à cause de l’exercice de leur profession. Cette situation de violence perpétrée contre les journalistes est tout simplement inacceptable ».

Pr Salikou Sanogo a souligné que son parti est disposé à approfondir et à appliquer toutes les initiatives visant à protéger les journalistes contre les exactions. Avant de Puis il déclara que la liberté d’expression chèrement acquise doit être jalousement entretenue pour le confort de la Démocratie.

Pour Salikou Sanogo, au Mali, le constat est mitigé. Il est temps pour notre pays d’aller vers la dépénalisation des délits de presse. Il a rappelé la disparation de notre confrère Birama Touré depuis plusieurs années et l’enlèvement d’Olivier Dubois à Gao l’année dernière. C’est pourquoi il a demandé aux Autorités de tout faire pour que la lumière soit faite sur l’affaire Birama Touré et que Olivier Dubois puisse recouvrer rapidement sa liberté « Une presse libre est la condition de Démocratie vivante et respectueuse de ses citoyens, nous apprécions le fait que de la 108e place en 2020, notre pays soit passé à la 99e place », a-t –il indiqué



Fortes turbulences au sein du parti

A propos de la situation qui prévaut actuellement au sein de l’Urd, le Président par intérim a estimé que le parti a les moyens pour la surmonter : « notre parti est un mouvement structuré disposant d’instruments permettant de faire face à toute tentative de déstabilisations » puis il a précisé : « le Bureau exécutif national n’est nullement à l’origine de cette convocation d’un congrès extraordinaire. Il s’agit d’un acte posé par des camarades qui n’ont que pour unique objectif de diviser notre parti », rejette le Pr Salikou Sanogo. Ce, en ajoutant que « cette convocation se fonde sur la confection d’une liste de 180 personnes qui seraient tous membres du Bureau exécutif national et qui représenteraient, selon les initiateurs les 2/3 des membres du BEN ».

Il a, en outre, ajouté que « c’est un pur montage orchestré par des cadres qui veulent s’en servir pour prendre la Direction du parti ». Il a déploré la qualité de la liste des Signataires déposée à la Direction du parti qui, selon lui, comporte de grossières anomalies qui compromettent devant n’importe quelles autorités la sincérité de ladite liste et la crédibilité de la démarche. Dénonçant toujours la qualité de la liste, le 1er Vice-président de l’URD indique que « les initiateurs ont dû recourir à toutes sortes de tripatouillages, notamment aux faux en écriture, dans le seul et unique but de présenter à tout prix un nombre de signataires équivalant au chiffre des 2/3 des membres du bureau exécutif national ». A l’en croire, certains de ses camardes qui désapprouvent ses assises sont stupéfaits de constater que leurs noms figurent parmi les signataires de cette pétition. Il dit relever des noms des militants décédés et des doublons dans cette liste ainsi que des cas d’usurpation de signatures.

En plus, le premier Vice-président du parti indique que certains militants disent avoir été trompés sur l’objet de la pétition. Celui qui a pris les rênes de l’URD après le décès de Soumaïla Cissé, il y a un an, estime que la convocation d’un congrès extraordinaire n’est que le couronnement d’un travail fractionnel entrepris depuis des mois pour saper l’unité et la cohésion au sein du parti. Et il promet, par conséquent, d’apporter au moment opportun les réponses adéquates à ces agissements.

Mémé Sanogo

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