La cérémonie de dernier hommage à l’ex-Président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, a été présidée par le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, représentant du Chef de l’État, Assimi Goïta. C’était le vendredi dernier à la Place d’armes du génie militaire de la base « B » en commune III du district de Bamako.
La cérémonie funéraire d’IBK a enregistré la présence des chefs religieux chrétiens, de Kassoum Tapo, ancien ministre de la Justice du défunt, Issa Kaou Djim, président du parti Acrt Faso ka wélé, Aminata Maïga, épouse du défunt, son fils Boubacar Keita, des anciens ministres et personnalités politiques ainsi que des collaborateurs.
L’objectif de cette cérémonie était de rendre un hommage national à l’ancien président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita, affectueusement appelé IBK. La nation lui a rendu les derniers honneurs sur la Place d’armes du génie militaire de la base « B »en commune III du district de Bamako. Après les témoignages de la famille et des collaborateurs politiques du défunt Président s’en est suivi la sonnerie aux morts, le défilé militaire.
Le corps de l’ex-président a ensuite été remis à sa famille. La dépouille mortelle a été conduite à Sébénicoro à sa résidence où se trouve désormais sa dernière demeure. Rappelons que l’ex-chef suprême des armées a rendu l’âme le 16 janvier dernier à son domicile. Depuis ce jour, ses images et vidéos ne cessent de circuler sur les réseaux sociaux. Mais, nous avons constaté des contraintes sur le fait. Les uns pointaient du doigt sa gestion des affaires de l’État, ses proches n’auraient d’ailleurs pas souhaité qu’il fasse un second mandat pour des raisons sanitaires et d’autres seraient toujours en colère contre lui et même après son décès.
Lors de sa cérémonie funéraire, certaines personnalités étaient absentes, notamment le président du Haut Conseil Islamique, Ousmane Madani Haïdara, le parrain de la Cmas, Mahmoud Dicko, le col Assimi Goïta, président de la transition, Boubou Cissé, ancien et dernier Premiers ministre d’IBK et d’autres proches comme son fils Karim Kéita.
En rappel, IBK a été renversé par un coup d’État militaire, le 18 août 2020. En moins de deux ans, il s’en est allé pour l’éternité.