Au Mali, le vol d’enfants est très fréquent dans certaines localités du pays. Selon certaines informations, c’est une activité juteuse. C’est pourquoi des personnes se livrent à cette pratique ignoble. Mais, le commissariat du 1er Arrondissement de Sikasso a libéré la population d’un vaste réseau en mettant la main sur 27 personnes. Bien évidemment avec la collaboration des citoyens.
Auparavant, dans les localités, on assistait au vol d’enfants. Au moment des élections, des malfrats le faisaient au compte d’un candidat. Aujourd’hui, tel n’est plus le cas. La recherche du pouvoir est devenue un enjeu capital pour tout le monde. Chacun veut avoir de l’argent. Et pourtant, « il est parfois préférable de rester pauvre que de vouloir être riche coûte que coûte », dit un proverbe.
Ce réseau qui vient d’être démantelé serait sans doute habitué à enlever les enfants des pauvres femmes pour les offrir comme sacrifices rituels. En tout cas, la police du 1er Arrondissement de Sikasso est intervenu à temps, sinon la population avait pris l’intention de se rendre justice en voulant lyncher ces personnes, selon une source très proche à Sikasso. Pour l’instant, la police mène des enquêtes pour appréhender toute personne impliquée dans cette affaire de vol d’enfants.
Cependant, selon la loi pénale, en son article 240 « quiconque par fraude, violence, ou menace, enlèvera un individu du lieu où il aura été placé par ceux à l’autorité desquels il était soumis ou confié, sera puni de cinq à vingt ans de réclusion et facultativement d’un an à vingt ans ’interdiction de séjour ».
Par ailleurs, en 2021, un grand vendeur d’organes humains a été attrapé par la police de Kati grâce à la collaboration entre la police et la population. Parmi eux, deux étaient des jeunes garçons âgés de 18 ans seulement. Selon des informations, le cerveau du gang leur donnait 50.000 francs pour qu’ils amènent des enfants.
Actuellement, l’être humain est capable même de vendre l’âme de son géniteur au diable pour avoir le pouvoir. Il est très important que la population et la police travaillent, main dans main, pour mettre ces genres d’individus hors d’état de nuire.