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Cherté de la vie sous cette période d’embargo au Mali : l’État doit continuer à sévir sévèrement
Publié le jeudi 27 janvier 2022  |  Le Pays
Marché
© Autre presse par DR
Marché du Mali
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Profitant de cette période d’embargo, certains commerçants veulent illégalement s’enrichir, via des comportements injustifiés. Alors que les efforts sont en cours pour pouvoir supporter le coup des sanctions imposées aux maliens, il y a des commerçants qui rendent la vie chère aux populations, à travers l’augmentation des prix des denrées alimentaires et non alimentaires.
Que dire de plus ! En cette période où presque tous les peuples africains manifestent et chantent la bravoure du combat malien, c’est en cette même période que des citoyens,  pensant qu’à leurs intérêts sordides, tentent de rendre la vie difficile aux autres. À quelques jours de l’embargo sur le Mali, nous avons appris, par une source sûre, l’interpellation d’une dizaine de commerçants grossistes. Il s’agissait des gens qui, de façon délibérée et pour leur propos cause, avaient déjà tout planifié pour l’augmentation des prix des denrées alimentaires que consomme la population. Après avoir été interpellés par les autorités du pays, lesdits grossistes ont été obligés de laisser tomber leur sale affaire. Malgé cela, le kilo du sucre était acheté, dans certaines boutiques de Bamako, à 700 F. Le kilo de la pomme de terre est, de nos jours, vendu à 400F dans certains endroits de la capitale, voire 450F dans d’autres endroits. Certains avaient même tenté d’augmenter le prix  des œufs que consomment les gens, même si cela semble, pour le moment, cessé dans certaines boutiques que nous connaissons bien. Courant mardi 25 janvier, des images illustrant la fermeture de nombreuses boutiques par les agents en charge de veiller sur le respect des prix normaux nous sont parvenues. Dans chacune des boutiques sillonnées par les agents, il s’est avéré que les propriétaires avaient illégalement augmenté les prix des produits qu’ils vendaient à la population. Saluant alors les efforts du Gouvernement, les syndicalistes de l’Union nationale des travailleurs du Mali(UNTM) se sont exprimés sur la question, à travers un communiqué.
« Le Bureau exécutif de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), se fondant sur des sources nationales et internationales concordantes, dénonce avec véhémence : l’insuffisance de conscience patriotique manifeste, comme par le passé, de certains commerçants et industriels ».Via ce document publié le 25 janvier, la plus grande centrale syndicale du Mali maintient avoir constaté, à travers ses  sources,  que certains commerçants et industriels affichent les hausses de prix des denrées alimentaires et non alimentaires. Ces pratiques se passent au moment où, témoigne l’UNTM, les efforts sont en train d’être fournis par les autorités de la transition, pour l’approvisionnement du marché public. Pour éviter la majoration des prix de sucre, des échanges ont eu lieu entre le Gouvernement et les acteurs du domaine. « L’UNTM salue la décision humanitaire et nationaliste issue des discussions entre le Gouvernement et les entreprises SUKALA et N-SUKALA de soutenir la lutte du peuple contre l’embargo illégal et  anti-malien décidé par la CEDEAO et l’UEMOA », lit-on dans ce communiqué du mardi 25 janvier 2022.Afin d’éviter le débordement de la situation, les syndicalistes invitent les autorités du pays et les acteurs impliqués dans le domaine à mettre un terme à la flambée injuste des prix sur le marché malien. « L’UNTM demande aux autorités de la transition et aux pouvoirs publics incompétents de mettre fin à la spéculation, à la fraude et au trafic de tous ordres, pour éviter la spirale de la hausse des prix ».Le seul moyen qui, estime l’UNTM, doit être fait par les autorités, « pour une meilleure stabilité des pouvoirs d’achat du peuple et des travailleurs ».Ainsi, les syndicalistes se disent convaincus que ces mesures doivent permettre de mettre « fin à la hargne de certains compatriotes de s’enrichir sur les malheurs des populations ».
Mamadou Diarra
Source : LE PAYS
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