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Sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali : Le PPC de Jeamille Bittar, favorable au dialogue, mais pas à n’importe quel prix
Publié le jeudi 27 janvier 2022  |  Le challenger
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© aBamako.com par Dia
Formation: 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR)
Bamako, du 23 au 26 octobre 2013 . Sous le haut parrainage du ministre de l`emploi et de la Formation professionnelle,Mahamane BABY, la 5ème Edition du Salon International de l`Emploi et de la Formation (SIEFOR) a ouvert ses portes ce mercredi, au centre International de conference de Bamako (CICB). Photo: Jeamille Bittar, président du conseil Economique, social et culturel du Mali
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Le président du Pôle politique du consensus (PPC), un regroupement de partis et associations politiques, Jeamille Bittar, a animé une conférence de presse le jeudi 21 janvier 2022 à Sogoniko.
C’était dans le cadre de la présentation annuelle de vœux. Il a saisi cette occasion pour se pencher sur les sanctions de la CEDEAO (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et de l’UEMOA (Union économique monétaire ouest-africaine) infligées au Mali.

À l’entame de ses propos, le président du PPC a demandé à tous les militants et sympathisants de rester unis et mobilisés pour la défense de la patrie et d’accompagner les autorités actuelles pour la réussite de la Transition qu’il qualifie de transition de « rupture et refondation ».

Il a saisi cette occasion pour dénoncer l’ingérence de la France dans les affaires intérieures du Mali. « Nous disons non à l’ingérence des autorités françaises et profitons de l’occasion pour les remercier tout en leur disant que leur présence n’est pas la bienvenue au Mali (militaire et diplomatique ».

Concernant les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA contre le Mali, Jeamille Bittar déclare qu’elles sont « injustifiées, illégitimes et illégales ». Il affirme par ailleurs que le PPC est favorable au dialogue et à la concertation entre le Mali et les organisations sous- régionales, mais pas à n’importe quel prix.

« Nous demandons la suspension de la constitution de 1992 et une accélération pour la rédaction de la nouvelle constitution et la relecture rapide de la charte de la Transition pour prendre en compte les préoccupations majeures de la population. Oui le pays est en guerre, il faut déclarer l’état de siège d’urgence de guerre. Nous sommes favorables d’envisager notre retrait de la CEDEAO et de l’UEMOA et la création d’une nouvelle monnaie », a-t-il déclaré.

Ce regroupement de partis et associations se dit également favorable à la relecture de tous les accords militaires et diplomatiques et au retrait des forces françaises du sol malien et des militaires de la CEDEAO. Il opte pour des partenariats bilatéraux avec tous ceux qui le souhaitent dans le respect de la souveraineté et dans l’intérêt du Mali.

Par ailleurs, le président du Pôle politique du consensus, Jeamille Bittar, critique vertement le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara, qu’il accuse de faire semblant de regretter ou d’avoir de la compassion pour notre pays.

Pour lui, compte tenu de son âge, son rôle serait plutôt de faire le premier pas et revenir à la raison et ne pas laisser d’autres décideurs de faire la médiation. « Il y va de sa crédibilité », a-t-il déclaré.

Mantan Koné
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