Celte position a été exprimée mercredi par la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès lors d’une rencontre à Bruxelles avec son homologue malien Abdoulaye Diop
La Belgique a annoncé qu’elle envisage de revoir son engagement au Mali si rien ne change.
Celte position a été exprimée mercredi par la ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès lors d’une rencontre à Bruxelles avec son homologue malien Abdoulaye Diop, a rapporté le quotidien belge “La Libre”.
Wilmès a indiqué, à l’occasion, que Belgique “attendait d’urgence des propositions concrètes et crédibles sur la durée de la transition et le retour à l’ordre constitutionnel”.
De telles informations “sont déterminantes au regard d’une prochaine décision européenne sur d’éventuelles sanctions et, au niveau belge, d’un réexamen des différentes dimensions de notre engagement au Mali”, a précisé le ministère belge cité par la Libre.
Sur le plan militaire, la Belgique participe notamment au groupement de forces spéciales européennes Takuba au Mali, une force placée sous commandement français et qui assiste l’armée malienne dans la lutte contre le terrorisme, rappelle le média belge.
Soulignant que la Belgique souhaite poursuivre sa coopération avec le Mali, la ministre a noté que des conditions doivent toutefois être respectées.
“La présence d’une milice privée reconnue pour ses abus et son non-respect des droits humains pose sérieusement la question du maintien du partenariat actuel”, a-t-elle déclaré faisant allusion à la présence de paramilitaires russes de Wagner au Mali.