Pour le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, la France ne pourra pas rester au Sahel «en l'état».
Deux semaines de réflexion : les quinze pays européens qui participent à la force Takuba, au Mali, ont convenu vendredi de se laisser un peu de temps avant de décider de l'avenir de leur engagement militaire au Sahel. « Le travail a commencé et devra être achevé dans quatorze jours », a déclaré la ministre de la Défense du Danemark, Trine Bramsen, à l'issue de la rencontre qui s'est tenue virtuellement. « Les pays décideront conjointement de ce à quoi ressemblera la future mission de contreterrorisme », a-t-elle résumé. La veille, Copenhague avait annoncé le retrait de ses 105 soldats qui venaient d'arriver au Mali. Après les provocations de la junte au pouvoir à Bamako, contestant leur légitimité, leur présence n'avait plus de sens.