Plus que quatre équipes en lice pour la conquête du trophée de la 33è Coupe d’Afrique des nations qui se déroule au Cameroun. Avant ce jour, Djibril Traoré, spécialiste du football, livre ses impressions sur la Can en General et la prestation des Aigles en particulier.
Comme en Egypte notre pays ne s’est pas qualifié pour les quarts de finale de la Can Cameroun 2021. Mais, le moins que l’on puisse dire c’est que l’organisation a beaucoup fait parler d’elle.
Pour Djibril Traoré, Il y a eu trop de suspicion autour de cette organisation. Loin d’être un exemple, elle a suscité beaucoup de critiques et contre le comité local d’organisation de cette 33è Can et contre la Confédération africaine de football (Caf).
« Du mauvais état de la pelouse de certains stades de cette compétition, à la prise de certaines décisions controversées liées au Covid-19 en cours de compétition en passant par certaines décisions erronée des arbitres sans oublier l’insécurité qui a quelque peu ternie l’image de ce tournoi », déplore M. Traoré. L’insécurité illustrée par les bousculades ayant entrainées mort d’homme à l’entrée du stade d’Olembé, à l’occasion du match Cameroun-Comores.
« Bref, cette 33è Can marquée par le Covid-19 n’aura pas vraiment été un bel exemple quel que soit le vainqueur », poursuit le journaliste sportif malien.
« C’est vrai certains ténors comme le Nigeria, l’Algérie, le Ghana, la Côte d’Ivoire et a un degré moins le Mali sont rentrés à la maison plus tôt que prévus, mais il reste tout de même quelques autres prétendants sérieux au titre ». Pour la suite de la compétition, le savoir-faire des entraîneurs et la chance surtout ses aspects joueront un grand rôle pour la victoire finale.
Pour la prestation des Aigles, le spécialiste s’interroge : Nos Aigles éliminés dès le premier match à élimination direct ne sont-ils pas à leur vraie place ? La question mérite d’être posée. « Le choix des hommes, le manque de lucidité dans le dernier geste et même le manque d’expérience pour exercer la pression sur les arbitres par la prise de certaines décisions. Bref, on ne reviendra pas sur ce qui est déjà fait. Mais prenons les bonnes décisions et remettons-nous en cause pour mieux aborder les échéances qui pointent à l’horizon ».