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Présence française au Mali: Le Drian tente de rassurer les députés
Publié le mercredi 2 fevrier 2022  |  RFI
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Il devrait quitter le Mali dans les jours qui viennent. Moins de 24 heures après le renvoi par le gouvernement malien de l'ambassadeur de France, la classe politique française a réagi, ce mardi 1er février, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.


Après le renvoi de son ambassadeur, la France doit-elle se désengager militairement du Mali ? Oui, répond Marine Le Pen depuis Brest. La candidate du Rassemblement nationale appelle au rapatriement des troupes au Tchad.

Même son de cloche du côté de La France insoumise et du député Éric Coquerel : « Il est évident qu'il faut se désengager du Mali. On a en rien affaibli, j'allais dire, le jihadisme dans ce pays. Tout ça n'est pas très bénéfique. »

En pleine campagne présidentielle, le gouvernement est attaqué sur sa gestion du dossier malien, notamment par le communiste Jean-Paul Lecoq : « Je dis au gouvernement français : regardez ce qu'il se passe, vous ne pouvez pas fermer les yeux sur l'évolution du comportement des Africains, de l'attitude des Africains et sur les attentes des Africains. »

Interrogé à plusieurs reprises par des députés à propos de la crise dans l'Hémicycle, le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a tenu à mettre les choses au point, visant notamment l'attitude des militaires au pouvoir à Bamako. Droit dans ses bottes, malgré les critiques, c'est l'intérêt sécuritaire de la France qu'il a mis en avant.

Notre volonté est intacte et ce n'est pas un évènement dû à l'illégitimité d'un gouvernement de coup d'État qui va enrayer notre lutte contre le terrorisme


Jean-Yves Le Drian, ministre français des Affaires étrangères



Une opinion partagée par le député Les Républicains Thibault Bazin, qui pose toutefois une condition : « Le meilleur moyen de préserver notre sécurité, c'est d'être là-bas, mais on ne peut pas le faire à n'importe quelle condition, il faut que les pays sur place qu'ils nous respectent. »

À trois mois de l'élection présidentielle, un retrait des troupes françaises au Mali apparaîtrait comme un revers cuisant pour le gouvernement.


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