Analyse Alors que, sur fond de joutes verbales, les relations entre le Mali et la France ne cessent de se détériorer, l’option d’une rupture n’est plus exclue à Bamako.
Toutes les occasions sont bonnes, désormais, de fustiger la France. Lors d’un déplacement le 28 janvier à Kita, dans le sud du Mali, destiné à célébrer la « journée du coton » (une ressource primordiale dans l’économie locale), le premier ministre malien Choguel Kokalla Maiga lançait : « Notre dignité n’est pas négociable. Si la France rappelle son intervention de 2013, qui s’est vite transformée en échec, qu’elle n’oublie pas que ce sont des Africains