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Transition : Ce qu’il faut savoir de la session extraordinaire du CNT
Publié le lundi 7 fevrier 2022  |  Le Pays
Grand
© aBamako.com par AS
Grand oral au Conseil National de la Transition
Bamako, le 25 novembre 2021. Lors des questions orales du Conseil National de la Transition (CNT) qui se sont déroulées au CICB, deux membres du gouvernement, le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, chargé de l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale et celui de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, ont donné des éclaircissements sur les préoccupations ayant trait au processus de paix et au secteur de la culture.
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Le Conseil national de transition a été convoqué en session extraordinaire par un décret du président de la transition, le colonel Assimi Goïta. Parmi les points inscrits à l’ordre du jour, la révision de la charte de la transition et la question de la police territoriale ont le plus attiré l’attention des Maliens. Lisez plutôt certaines précisions.
La Charte de la transition dont la violation était dénoncée par une partie de la classe politique malienne sera révisée. La décision a été prise par les plus hautes autorités de la transition. Qu’est ce qui sera donc changé dans cette charte ? En effet, cette Charte adoptée par les forces vives de la nation le 12 septembre 2020 prévoit comme organe de Transition : le président de la Transition, le conseil national de la transition et le Gouvernement de la transition. Il est également inscrit, dans la charte, le poste de vice-président de la transition. Quant à la durée de la transition, la charte, en son article 22 précise 18 mois à compter de la date d’investiture du président de la transition. Les modifications vont, donc avoir lieu, à ces niveaux. Si ce projet de loi portant révision de la charte de la transition est validé, il permettra, selon le décret présidentiel, de procéder aux ajustements nécessaires en vue d’une mise en œuvre efficiente des objectifs de la transition. Selon le même document, les modifications qui seront apportées sont, entre autres, la suppression du poste de vice-président « pour éviter les duplications des missions et permettre au ministre chargé de la Défense et au ministre chargé de la Sécurité de recouvrer et d’exercer la plénitude de leurs attributions traditionnelles ». Le nombre des membres du gouvernement limité à 25, sera supprimé. « Les autorités demandent la suppression du nombre des membres du gouvernement qui est limité à 25. Il reviendra au président de la transition de décider du nombre de l’équipe gouvernementale. S’il veut, il fait composer un gouvernement de moins de 25 ou plus. Il est le libre de faire son choix », nous confie une source proche du gouvernement de la Transition. Faut-il s’attendre à un remaniement ministériel après cette session ? Notre source précise que cela dépendra de la volonté du président de la transition.
Un point important de la révision de la charte, c’est la question de la durée de la transition. Selon le décret du président de la transition, la durée de la transition sera conformée aux recommandations des Assises nationales de la refondation. A titre de rappel, les participants à ces assises ont recommandé la prolongation de la transition de 6 mois à 5 ans. Les 5 ans seront-ils adoptées par le CNT ou une durée moyenne de 2 ou 3 ans ? Le futur nous le dira.
Le CNT augmenté à 147 membres
Dans la Charte de la transition, le Conseil national de transition est composé de 121 membres. Cette disposition sera revue. Ce nombre sera revu à la hausse. Au lieu de 121, selon notre source, le CNT sera composé de 147 membres.
La question de police territoriale retirée de l’ordre du jour
La question de la police territoriale divise déjà les Maliens. Pour certains, c’est un projet de partition du Mali. Mais d’autres estiment que c’est une disposition de l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger qu’il faut respecter. Selon le document sur la session extraordinaire du CNT publié sur les réseaux, cette question est inscrite à l’ordre du jour. « La question sur la police territoriale sera retirée de l’ordre du jour. Le secrétaire général fera ce travail avant le début de la session extraordinaire », a précisé une source gouvernementale.
Il faut préciser que certains Maliens ont déjà demandé l’abandon de ce projet.
B. Guindo
Source : LE PAYS
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