Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Le Mali    Publicité
NEWS


Accueil
News
Politique
Article



Dernières dépêches


Comment

Politique

Mali : le gouvernement condamne le meurtre d’un élu à Gao
Publié le mercredi 27 juin 2012   |  French.News.Cn


Activités
© Getty Images par DR
Activités gouvernementales: Premier conseil des ministres pour le nouveau gouvernement Malien
Bamako, 09 mai 2012, Au Palais présidentiel de Koulouba, le premier ministre par intérim Cheick Modibo Diarra et le président par intérim Dioncounda Traoré posent avec les ministres après le premier conseil des ministres


Vos outils
height=28

PARTAGEZ


Le gouvernement malien a condamné mardi le meurtre d’un conseiller municipal à Gao, dans le nord-est du Mali qui est occupé par des mouvements rebelles depuis trois mois.

Dans un communiqué, le gouvernement a affirmé apprendre « avec effroi le meurtre crapuleux et lâche du conseiller municipal Idrissa Oumarou perpétré à Gao le lundi 25 juin 2012″.

Présentant ses « condoléances les plus attristées », le gouvernement malien a indiqué que « cet acte condamnable ne restera pas impuni ».

« Le gouvernement, en attendant de déterminer les circonstances exactes de ce crime, reste persuadé que ce qui s’est passé a été favorisé par l’environnement d’insécurité créé par l’occupation des régions du Nord par des forces sans loi ni foi », indique le communiqué.

« Ces forces seront tenues responsables de tous les crimes qui y seront commis, conformément au droit humanitaire international », conclut le communiqué.

Selon les sources concordantes, mardi matin, des affrontements ont opposé lesdites forces à des jeunes manifestants de Gao qui protestaient contre le meurtre de M. Oumarou, qui est membre de l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma). Les affrontements auraient causé un mort et une dizaine de blessés. mais ce bilan n’est pas confirmé par les autorités maliennes.

M. Oumarou aurait été tué par balles par deux personnes qui voulait prendre sa moto, a affirmé un témoin à Gao, selon qui « ce sont des touaregs proches du MNLA » (Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA).

« Toutes les indices prouvent que ce sont les éléments du MNLA qui commettent ces crimes », témoigne un membre d’une association de jeunes de la Cité des Askia (Gao).

LIENS PROMOTIONNELS