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Mali : le premier ministre s’en prend aux soldats de l’opération « Barkhane », qualifiés de « mercenaires »
Publié le mardi 8 fevrier 2022  |  Le monde.fr
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© aBamako.com par MS
Rencontre entre le e Premier Ministre et le Corps diplomatique accrédité au Mali
Bamako, Le 07 février 2022 Le Premier Ministre Dr Choguel Maiga a rencontré,le Corps diplomatique accrédité au Mali
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Devant des diplomates, Choguel Maïga s’est livré à une nouvelle charge virulente contre la France, accusée d’œuvrer à la partition du pays.




Alors que l’hypothèse d’un retrait total des troupes françaises du Mali se précise à l’Elysée, les autorités de transition au pouvoir à Bamako ont poursuivi, lundi 7 février, l’escalade verbale avec Paris. Après l’expulsion, fin janvier, de l’ambassadeur de France à la suite des propos jugés « hostiles et outrageux » de Jean-Yves Le Drian sur le caractère « illégitime » de la junte, le premier ministre, Choguel Maïga, a accusé la France d’œuvrer à la « partition » de son pays.

Devant l’ensemble du corps diplomatique réuni pour une « séance d’échange sur les orientations et choix » du Mali, M. Maïga a qualifié de « mercenaires » « certains des légionnaires français » ayant exercé « au sein de la force “Barkhane” ». Les avions de l’opération française ont également été pointés du doigt pour avoir pénétré « sans autorisation » à plusieurs reprises, en janvier, dans l’espace aérien du pays. L’un avec une demande de survol qualifiée de « contrefaite », un autre suspecté de transporter « on ne sait quoi ».

Sans, une fois encore, exiger clairement un départ des troupes étrangères, le chef du gouvernement a présenté l’intervention militaire déclenchée en 2013 pour stopper l’avancée de groupes armés indépendantistes et djihadistes dans le nord du Mali comme une « opération de partition » de son pays, soulignant qu’elle avait permis de « créer un sanctuaire où les terroristes ont pu s’organiser ».

L’accusation a également été formulée à l’encontre de la mission qui réunit, sous commandement français, des forces spéciales d’une dizaine de pays européens déployées en appui des soldats maliens. « [La task force] “Takuba”, c’est pour diviser le Mali. C’est “le sabre”, en [langue] songhai et en tamasheq, ça n’est pas un nom qui a été pris par hasard », a déclaré Choguel Maïga.

Un « tournant »
« Barkhane », « Takuba », mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), force conjointe du G5-Sahel, mission de formation militaire de l’Union européenne au Mali… « Nous avons le sentiment que la présence massive des forces étrangères et la multiplication des opérations militaires (…) sont inversement proportionnelles à l’expansion du terrorisme », a martelé le chef du gouvernement, prévenant que les autorités allaient « en tirer des leçons ».

Pour évoquer « le changement de paradigme sécuritaire » en cours, il a cité l’exemple de l’Afghanistan, « où la lassitude et l’impuissance de la communauté internationale, après vingt ans de présence militaire, ont fini par mettre les Afghans devant leur triste sort ». Une ligne souverainiste destinée à souder derrière la junte un peuple malien de plus en plus braqué contre l’Occident et la France.

Source : Le Monde
http://mali-web.org/politique/mali-le-premier-ministre-sen-prend-aux-soldats-de-loperation-barkhane-qualifies-de-mercenaires2022-02-08T10:41:15+00:00MaliwebPolitique
Devant des diplomates, Choguel Maïga s’est livré à une nouvelle charge virulente contre la France, accusée d’œuvrer à la partition du pays. Alors que l’hypothèse d’un retrait total des troupes françaises du Mali se précise à l’Elysée, les autorités de transition au pouvoir à Bamako ont poursuivi, lundi 7 février, l’escalade...
Maliweb satiguisidibe@yahoo.frAdministratorMaliweb
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