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"Poursuivre la lutte contre le terrorisme", priorité de la France au Sahel (chef état-major)
Publié le mardi 8 fevrier 2022  |  AFP
Thierry
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Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major des armées.
Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major des armées.
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La priorité de la France reste de "poursuivre la lutte contre le terrorisme" aux côtés des pays africains, a assuré mardi le chef d'état-major des armées françaises, le général Thierry Burkhard, à l'heure où les relations entre Paris et Bamako sont au plus bas.


"On veut aider les pays africains, pour eux et aussi pour nous. Notre priorité c'est de poursuivre la lutte contre le terrorisme aux côtés des pays du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Tchad, Niger, Burkina Faso)", a déclaré le général lors d'une rencontre avec la presse à Abidjan. "Ce n'est jamais quelque chose d'agréable quand il y a une incompréhension de ce que font les forces françaises. Il faut se poser la question de pourquoi une partie de l'opinion publique ne comprend pas pourquoi on est là", a-t-il ajouté. Les troupes françaises et les forces spéciales européennes de Takuba sont la cible de critiques virulentes d'une partie des populations au Sahel mais aussi de la classe politique malienne. Lundi, le Premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga, a ainsi accusé ce groupement de "diviser le Mali". Les attaques de Bamako vont crescendo contre la France et les Européens. La junte au pouvoir a expulsé la semaine dernière l'ambassadeur français et exigé le départ d'un contingent danois fraîchement déployé au Mali. Paris s'est donné jusqu'à mi-février pour décider avec ses partenaires européens de l'avenir de leur présence militaire dans ce pays, où la France se bat depuis 2013 au prix de 53 soldats tués. L'idée d'un départ du Mali n'est pas exclue. "Si on modifie le dispositif au Mali on réfléchira ensemble à la meilleure façon de nous engager aux côtés des pays africains et on agira ensemble avec les pays africains", a martelé le général Thierry Burkhard. "Le combat contre le terrorisme ne peut être gagné qu'avec les armées nationales", a-t-il poursuivi. "Nous n'avons pas réussi à synchroniser l'action militaire avec un renforcement ou un retour de l'Etat et avec le développement", du nord du Mali, a-t-il aussi déploré. Mardi, l'état-major français a annoncé qu'une trentaine de jihadistes ont été tués par les soldats maliens et la force Takuba, entre le 1er et le 6 février.
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