Les membres du grin veulent voir une patrouille de Wagner pour croire en leur présence au Mali. Ils aimeraient voir de visu les mercenaires russes dans les rues comme sur le front. En effet depuis l’annonce de leur arrivée, tout est sous silence radio au point que le grin parait déconcerté.
Ce sont seulement les bruits de couloir qui atterrissent au grin. Ainsi, on apprend que Wagner est basé à Tombouctou, qu’elle a participé à telle ou telle opération, entre autres. Les membres pensent que cela n’est pas suffisant pour susciter de l’espoir chez eux. Ils disent avoir salué son arrivée dès le début, mais aujourd’hui, ils demandent un minimum de communication autour de sa mission.
Le gouvernement doit maintenant reconnaitre Wagner comme son partenaire. Avant, si c’était par peur à l’égard de la France, aujourd’hui les membres sont témoins de la détermination des autorités de la transition contre la pression de la France. Par ailleurs, au grin, ils sont convaincus qu’un partenariat avec l’État russe fera l’affaire. « Le Mali est un État souverain, il est libre de contracter avec des partenaires de son choix. Il nous faut un partenariat étatique », disent-ils.
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