La Cour pénale internationale a entamé mardi le second volet du procès d'Abdoulaziz al-Hassan. Le jihadiste d’Ansar Dine, commissaire de la police islamique de Tombouctou lors de l’occupation du nord du Mali en 2012, est poursuivi pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre. C’était au tour des avocats des victimes de plaider.
avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
Les avocats ont plaidé au nom des 1 946 victimes admises dans ce procès. Leur identité reste confidentielle, protégée. Mais on sait que certaines ont subi des flagellations, que d’autres ont été amputées, soumises à l’esclavage, aux violences sexuelles et parfois mariées de force. Mais c’est la ville entière, et même toute la région, ont plaidé les avocats, qui a subi le règne des jihadistes d’Ansar Dine et d’AQMI avec l'interdiction des cigarettes, de la musique, l'enrôlement forcé de jeunes et l'obligation pour les femmes de se couvrir.... suite de l'article sur RFI