C’est, en tout cas, l’annonce faite par les autorités françaises. Surtout, après la manifestation grandiose de la société civile malienne, réclamant le départ immédiat de toutes les forces françaises du Mali.
Approché, par quelques confrères, l’Elysée leur a donné sa réponse. Selon lui, la cause est entendue : « d’ici deux ou trois semaines ». C’est, du moins, le délai donné par l’Elysée pour s’exécuter. Car, la cause est entendue. « Le principe semble presque, déjà, acquis. « Là où les conditions ne sont pas réunies, il ne faut pas rester », indique un diplomate cité par la presse française.
Entre-temps, l’Union européenne a pris, le 4 février dernier, des sanctions contre cinq dirigeants maliens proches de Assimi Goïta, le président de la Transition pour « avoir fait obstacle à l’organisation de l’élection présidentielle, prévue le 27 février prochain ».
Une certitude : le bras de fer semble se durcir, désormais, entre la France soutenue par la CEDEAO et les autorités de la Transition, soutenues par tout un peuple, débout contre la France et ses alliés, comme un seul homme.