Depuis l’offensive lancée par les FAMa, notamment à travers l’Opération KELETIGUI, plusieurs terroristes ont choisi de se rendre. Il ne pouvait en être autrement face à la puissance de feu des FAMa qui s’illustrent aujourd’hui dans la traque contre les terroristes un peu partout sur le territoire national. Galvanisées par les nouveaux matériels et équipements acquis dernièrement, les FAMa ont tellement maté et rendu la vie difficile aux terroristes que ceux-ci n’ont plus d’autre choix que de se rendre, de peur de mourir !
Curieux non, pour des gens qui disaient combattre au nom de Dieu et qui ont peur de mourir pour aller à la rencontre de Dieu ! Dans le lot des terroristes qui ont choisi la voix de la reddition, figurent plusieurs nationalités. C’est le cas de Idriss DIAW, 20 ans, originaire de Cotonou (Bénin). Il a été recruté au Bénin en compagnie de plusieurs autres jeunes béninois pour rejoindre les groupes terroristes au Mali, au Burkina Faso et au Niger.
Le cas Idriss DIAW est cependant loin d’être un cas isolé, car nous apprenons que toutes les nationalités de la sous-région sont représentées au sein des groupes terroristes qui opèrent au Mali, au Burkina et au Niger. Certains affirment clairement qu’ils ont été formés pour rentrer chez eux et commencer le « djihad ». C’est dire que les chefs d’Etat de la sous-région sont assis sur une poudrière susceptible d’exposer un jour.
Aveuglés qu’ils sont par la haine qu’ils éprouvent contre le Mali, combattu aujourd’hui par la France pour avoir refusé de se soumettre aux ordres, ces chefs d’Etat semblent ne pas encore comprendre que l’affirmation selon laquelle « le Mali constitue une digue » pour la sécurité de l’Afrique et de l’Europe n’est pas qu’un simple mot, mais bien une réalité qui aurait due les inspirer depuis le début de la crise malienne.
Mais hélas, au lieu de renforcer cette digue, certains travaillent, en complicité avec d’autres forces occultes pour la faire sauter. Cela aurait dû être un déclic pour les chefs d’Etat de la sous-région quant à la réalité de la supposée lutte contre le terrorisme au Mali et dans le Sahel.
Hélas encore, les chefs d’Etat de la sous-région, au lieu d’appuyer le Mali dans cette voie, se sont laissés manipuler au point d’adopter, toute honte bue, de lourdes sanctions contre le Mali et cela, en flagrante violation de tous les textes de la CEDEAO et de l’UEMOA. Des sanctions qui vont leur donner du fil à retordre quant il va s’agir de construire leur propres digues afin d’empêcher les djihadistes formés au Sahel retourner continuer le djihad chez eux.
Et si la situation devait perdurer, pas de doute que nombre d’entre eux y laisseraient leur plume, les terroristes, combattus et poussés jusque dans leur dernier retranchement n’auraient d’autre choix que de « migrer » vers leurs pays. Le chaos s’annonce d’ailleurs déjà pour eux, car comme on l’a souligné, le cas du béninois Idriss DIAW est loin d’être un cas isolé, toutes les nationalités de la sous-région essaimant les groupes terroristes qui opèrent au Mali, au Burkina et au Niger.
La preuve, on sait que le Bénin a déjà été la cible d’une attaque terroriste, même si les autorités béninoises avaient à l’époque écarté l’hypothèse d’une attaque de ce genre, imputant le coup perpétré contre le poste de police situé au nord-ouest du pays, plus précisément à lisière du parc W et du fleuve Mékrou, un lieu encore appelé Mékrou Djimdjim, à une action isolée des braconniers. Elles n’ont cependant pas pu cacher le fait qu’elles avaient dépêché un déploiement de militaire dans la zone. Un autre fait majeur que nul ne saurait contester est que le nord des pays côtiers comme le Bénin et le Togo est devenu depuis bientôt deux ans vulnérable aux menaces des groupes islamistes.
C’est dire que ce pays et beaucoup d’autres de la sous-région ont sur leurs territoires des nids et cellules terroristes, qui n’attendraient que l’occasion se présente pour agir. A défaut d’une solidarité agissante afin de prévenir ces menaces, le réveil risque d’être brutal beaucoup !